Résumé de la 19e partie n Le roi veut accorder la main de sa fille à son sauveur. Mais Ahmed s'est enfui, ne laissant que sa bottine. Les soldats du roi finissent par le retrouver. Ils l'emmènent devant le roi. Même s'il porte des guenilles, la princesse le reconnaît. — C'est lui qui m'a sauvée ! Le roi l'accueille chaleureusement. — Je veux t'accorder la main de ma fille ! Ahmed regarde la princesse et il s'éprend aussitôt d'elle. — J'accepte, dit-il. De grandes réjouissances sont organisées et Ahmed épouse la princesse. Le roi en fait son confident et son vizir. Les mois passent. Un jour, Ahmed entend parler d'enfants et de femmes qui disparaissent dans la grande forêt. On pense à un autre serpent, mais on découvre que c'est une ogresse qui venait de s'y installer. Le roi a envoyé son armée, mais elle mangé plusieurs hommes et ceux qui ont pu en réchapper, l'on décrite comme une créature féroce et d'une grande force. — Je vais la tuer ! dit Ahmed. — Prends garde à toi, dit le roi, elle a déjà tué plusieurs de mes soldats ! — Ou je la tue et débarrasse le pays d'elle, ou elle me tue ! La princesse, son épouse, tente de le retenir. — N'y va pas, elle te tuera ! A elle aussi, il dit : — Ou elle me tuera, ou je la tuerai ! — Fais-toi au moins accompagner ! — Non, elle se méfierait et n'apparaîtrait pas. J'irai seul ! Il selle son cheval, prend son faucon et son lévrier et pénètre dans la forêt. Il arrive dans une clairière où habite l'ogresse. Celle-ci l'aperçoit et accourt. — Bienvenue à toi, mon petit ! Ahmed est surpris par cet accueil. — Descends de ta monture, je viens de préparer des beignets, je t'invite à les déguster. Comme il hésite, elle lui prend le bras. — N'aie crainte, je ne te ferai pas de mal ! Il la suit, en se disant que dans la maison, il pourrait la surprendre et la tuer. Mais à peine a-t-il franchi le seuil de la maison que l'ogresse ouvre grand sa bouche et l'avale. Elle sort pour manger le cheval, le faucon et le lévrier, mais ceux-ci, n'apercevant par leur maître, prennent la fuite. L'ogresse les poursuit, mais elle n'arrive pas à les rattraper. Ils quittent la forêt et parviennent au palais. Les soldats les reconnaissent et courent informer le roi. La princesse, l'épouse d'Ahmed, de met aussitôt à crier. — Il est mort, l'ogresse l'a dévoré ! C'est aussi la conclusion du roi. — Hélas, l'ogresse a eu raison de lui ! On décrète aussitôt le deuil dans le royaume. Ahmed, celui qui a tué le serpent qui terrorisait le pays, est mort. Partout, on se lamente, partout on pleure le bel étranger… (à suivre...)