Evénement n C'est au Théâtre national algérien, Mahieddine-Bachtarzi qu'a eu lieu, hier, la cérémonie de remise du prix. La Journée de l'artiste, Journée célébrée le 8 juin de chaque année, a été marquée par la remise des prix du président de la République Ali-Maâchi aux artistes lauréats, à savoir de jeunes créateurs ayant contribué, aussi bien par leur talent que par leur imaginaire et leur sensibilité, au développement et à l'enrichissement de l'art et de la vie culturelle en Algérie. La cérémonie abritée hier par le Théâtre national algérien, a été marquée, côté animation, par la prestation musicale de l'orchestre symphonique national qui a gratifié l'assistance, nombreuse, d'un programme riche en sonorités. Il l'a gratifiée de plusieurs partitions puisées dans son riche répertoire et des chants patriotiques, sous la direction du maestro Rachid Saouli. Des compositions merveilleusement jouées par l'orchestre symphonique national, l'on peut citer, à titre d'exemple, ‘Nassamate' du défunt Haroun Rachid et ‘Angham El-Djazaïr' du musicien martyr Ali Maâchi… L'orchestre symphonique national a, ensuite, accompagné le chanteur Fouad Ouaman qui a interprété ‘Netfa'al bik'. Plus tard, la chorale de l'orchestre symphonique national, une chorale à quatre voix, a interprété l'hymne ‘Arouss Eddounia', écrite par le poète Moufdi Zakaria, et ce, avant de céder la place à Mohamed Lamari qui a interprété l'une de ses chansons classiques, à savoir ‘Africa', un hommage au continent noir. A noter que la cérémonie d'hier a été l'occasion de rendre un vibrant hommage à deux noms de la culture algérienne qui ont brillé au firmament de la création et ce, par leur sensibilité créatrice, à savoir l'homme de culture Mustapha Toumi qui n'a d'ailleurs pas pu assister à l'hommage pour des problèmes de santé, et aussi à l'interprète de l'authentique chanson algérienne, El-Hadi Radjeb. Celui-ci est monté sur scène et a gratifié l'assistance de la belle chanson qu'est ‘Qualbi ya bladi la yansaki'. Une chanson écrite par Mustapha Toumi et interprétée par le chanteur pour la première fois alors que son âge ne dépassait pas les quinze ans, s'est-il souvenu. La soirée a également été une occasion pour rendre un hommage posthume aux deux maestros, disparus au mois de mai à quelques jours d'intervalle, Haroun Rachid et Chérif Kortbi, et au comédien Toufik Mimiche, décédé le même mois, sur les planches du Théâtre régional d'Annaba. Pour rappel, le prix Ali-Maâchi, qui porte le nom de l'artiste martyr tombé au combat pour l'indépendance de l'Algérie, vise à couronner les artistes, surtout les talents en herbe, dans les différents domaines de la création artistique et du savoir culturel. Cette année, le prix a concerné sept disciplines artistiques, à savoir, le roman littéraire, la poésie, l'écriture dramaturgique, l'art dramatique, les arts lyriques, les arts cinématographiques et audiovisuels et les arts plastiques. Prix du roman littéraire : - Djedjiga Brahimi, «Le tissu du grenadier» (Tizi Ouzou). - Miloud H'mida, «J'essaye de me rappeler» (Djelfa) - El-Yamine Mohamed, «La prochaine douleur» (Sétif). Prix de la poésie : - Halima Guettaï (Batna) - Chawki Righi (Constantine) - Touati Abdelaziz (Djelfa) Prix de l'écriture dramaturgique : - Laïd Belabeli, «Sur le pont de la vie» (Chlef) - Ben Djebel Mohamed Belkacem, «Célébration», (Blida) - Akebache Salah Ben Amar, «Le voyage vert», (Alger) Prix de l'art dramatique : - Mahfoud Berkane (Médéa) - Adja Saliha (Tizi Ouzou) - Hadjla Khelladi (Sidi Bel Abbes) Prix des arts lyriques : - Boudjadi Adnane (Alger) - Merabet Lotfi (Batna) - Sefari Mohamed El-Amine (Laghouat) Prix des arts cinématographiques et audiovisuels : - Djebaïli Soltane (Tébessa) Prix des arts plastiques : - Tebib Naziha (Blida) - Nezar Hamza (Batna) - Akhenan Hakim (Béjaïa).