Expression n Le coup d'envoi de la 2e édition du Salon national de la danse a été donné, hier, à Riad-el-Feth. Ce rendez-vous dédié à l'art de la chorégraphie se poursuivra jusqu'au 12 juin par une remise d'attestations d'honneur aux participants. Initiée par le Ballet national et ce, sous la tutelle du ministère de la Culture, cette manifestation, à laquelle prennent part neuf troupes en provenance de huit wilayas (Alger, Tizi Ouzou, M'sila, Saïda, El-Bayadh, Sidi Bel Abbes, Tindouf et Tamanrasset), a pour but de faire connaître et promouvoir la danse et ce, dans sa diversité, c'est-à-dire qu'elle soit folklorique, populaire ou traditionnelle et classique, ou bien moderne, contemporaine ou encore expérimentale. Ainsi, l'objectif de ce salon consiste, selon les organisateurs, à venir enrichir le paysage culturel algérien, donnant alors un aperçu à travers des tableaux représentant la création du jeu corporel et les performances chorégraphiques, de la richesse et de la diversité de la danse en Algérie. C'est ainsi que le salon s'emploie à marquer et à accompagner les initiatives individuelles et à soutenir et à encourager la créativité. A noter que ce salon s'inscrit dans le sillage de la célébration de la Journée de l'artiste, comme il est à souligner qu'en marge des spectacles de danse, «une exposition de figurines représentant les différentes danses puisées du patrimoine folklorique algérien et exécutées par le Ballet national algérien a lieu», relèvent les organisateurs, ajoutant : «Si la première édition du Salon national de la danse (2009) avait pour premier objectif de faire connaître ledit salon et surtout montrer au public les différentes danses et autres expressions corporelles (folklore, danse moderne/contemporaine et classique), l'édition de 2010 a pour slogan la continuité. Elle se veut un trait d'union entre l'ancienne génération et la nouvelle vague de danseurs montante». A noter, par ailleurs, que la présente édition se caractérise par une nette amélioration par rapport à la précédente, notamment du point de vue organisation, sonorisation, technique et chorégraphie, a fait remarquer la ministre. «A l'avenir nous ferons en sorte que les 48 wilayas du pays participent à cette manifestation», a insisté Mme Toumi qui a inauguré le salon, avant de mettre l'accent sur «la nécessité de donner l'opportunité aux jeunes de participer à ce salon et faire connaître leur culture et leur patrimoine». D'où la nécessité de la formation dans ce domaine pour davantage de professionnalisme et d'esthétique. «Car, a-t-elle indiqué, le principal objectif de cette manifestation est d'encourager la créativité juvénile.» La cérémonie d'ouverture a été animée par des troupes participantes. Un public nombreux a apprécié certaines représentations en tenues traditionnelles, classiques et modernes représentant chaque région. Durant quatre jours, le public algérois est convié à découvrir des artistes qui ont choisi un autre mode d'expression culturel qu'est l'expression corporelle et ce, sous ses différentes formes.