Beaucoup de femmes stériles ignorent l'impact de la dimension psychologique et recourent à la médecine alors que comme dans toutes les maladies, l'état psychologique intervient d'une façon ou d'une autre et plus particulièrement dans cette problématique que représente la difficulté à avoir un enfant. Rappelons que selon certaines études dans les pays développés, près de 15 à 20% des causes de stérilité, soit environ 1 sur 5, ont une origine inexpliquée d'un point de vue médical. Selon certains psychologues interrogés sur le sujet, la plupart des femmes infertiles souffrent de troubles affectifs et psychologiques tels que le stress, l'anxiété, l'angoisse, les troubles psychosociaux, la marginalisation et l'insatisfaction relationnelle et conjugale. Ces facteurs peuvent entraîner chez elles des états dépressifs qui peuvent se manifester par l'agressivité chez les femmes de faible personnalité ce qui les emmène parfois à penser au suicide. En résumé, il est impossible aujourd'hui d'aborder le problème de la stérilité sans évoquer la dimension psychologique. Comme il est nécessaire de prendre en compte ce volet qui peut constituer un véritable handicap à la procréation.