Dans un entretien accordé à Marca, l'ancien buteur vedette du Real Madrid Alfredo di Stefano analyse le début du Mondial et donne ses favoris pour la victoire finale. Quand il s'agit de dégager des favoris, la Saeta Rubia (la flèche blonde) ne se mouille pas et ne voit pas vraiment de surprises pour cette Coupe du monde: "En ce qui concerne l'Europe, je vois l'Italie, l'Espagne, la France, l'Angleterre... Et pour l'Amérique, le Brésil et l'Argentine, et pourquoi pas l'Uruguay". On ne peut pas vraiment appeler ça un scoop... Mais, par la suite, il revient plus précisément sur le cas de Lionel Messi, qui a justement reçu au début du mois le trophée Di Stefano, récompensant le meilleur joueur de la saison en Liga. "Les joueurs ne peuvent pas gagner un match seul. Ils ont besoin de leurs pairs. Le numéro neuf saute, ouvre la bouche, crie sa joie, enlève sa chemise, mais qu'en est-il du travail des autres ? Messi a été brillant. En plus de bien jouer et de faire le spectacle il marque des buts avec classe, retenue et habileté. Mais le meilleur football se fait toujours ensemble, on ne peut pas gagner seul. Ce n'est pas comme la boxe ou le tennis où vous jouez seul", explique-t-il. Di stefano, qui a si souvent dans sa carrière donné l'impression de porter ses différentes équipes à lui tout seul, sait sans doute de quoi il parle, en évoquant la valeur du travail de l'ombre des équipiers. Veron incertain face à la Corée du Sud l Le milieu de terrain argentin Juan Sebastain Veron, touché au mollet lors de la victoire de l'Albiceleste (1-0) contre le Nigeria au Mondial-2010 (groupe B), risque de déclarer forfait pour le match de demain jeudi contre la Corée du Sud. Lors de l'entraînement albiceleste de mardi, Maxi Rodriguez a joué avec les titulaires à la place de Veron qui souffre toujours du mollet droit. Lors du match d'application, l'attaquant de l'Inter Milan Diego Milito (qui a joué avec les remplaçants) a marqué deux buts. L'Argentine et la Corée du Sud, toutes deux victorieuses lors de la première journée de la poule B du Mondial sud-africain, se rencontrent jeudi au stade Soccer City de Johannesburg (11h30 GMT) dans un match où le vainqueur compostera déjà son billet pour les huitièmes de finale. L'autre rencontre du groupe verra le Nigeria donner la réplique à la Grèce. Tevez veut gagner le Mondial l Carlos Tevez, l'attaquant de l'Argentine, est revenu ce mardi en conférence de presse sur l'attente générée par cette Coupe du monde dans son pays. «Pour qu'un Mondial soit réussit en Argentine, il faut être champion. Nous ne pouvons pas nous satisfaire d'un quart ou d'une demi-finale. Pour ma part, je donnerais tous les Championnats que j'ai gagnés pour être champion du monde», a-t-il déclaré. Questionné sur son ancien coéquipier à Manchester United, Park Ji-Sung, qu'il retrouvera ce jeudi, l'avant-centre de l'Albiceleste a dévoilé «avoir parlé de sa façon de jouer à Jonas Gutierrez. C'est un joueur qui sait se débarrasser facilement du défenseur qui le marque. Cette faculté m'a toujours beaucoup impressionné». L'avis de Beckenbauer n'intéresse pas Upson Le défenseur de l'Angleterre Matthew Upson s'est montré mardi peu impressionné par les critiques de l'Allemand Franz Beckenbauer sur le jeu montré au Mondial-2010 par la sélection aux Trois Lions. "Nous jouerons le football qui nous correspond le mieux. Quoi qu'il pense sur notre style de jeu, c'est son opinion", a répondu Upson, interrogé par les journalistes sur des propos du "Kaiser", selon qui l'Angleterre est revenue "aux jours noirs du kick and rush" et pratique un jeu qui n'a "que très peu à voir avec le football". "Nous voulons gagner des matches et c'est ce qui nous guidera. Si nous sommes accusés de faire du kick and rush mais que nous gagnons quelque chose, je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de gens pour se plaindre", selon Upson, qui s'exprimait lors d'une visite de son équipe dans un "township" de Rustenburg (nord), proche du camp de base de l'Angleterre. Le "kick and rush" désigne un football direct et physique, typique du jeu pratiqué en Angleterre dans les années 1970, apprécié en Grande-Bretagne mais qui a pu être critiqué sur le continent où il était jugé stéréotypé. Müller : «L'Allemagne n'est pas la super équipe du tournoi» L'attaquant allemand Thomas Müller refuse de croire que la Nationalmannschaft est la super équipe du Mondial 2010 et de faire de la sélection, la nouvelle favorite, après sa démonstration contre l'Australie (4-0), rappelant notamment qu'elle devait "encore travailler sur ses points faibles". "Il faut encore travailler sur nos points faibles et ne pas croire qu'on est la super équipe de ce tournoi", a prévenu le joueur du Bayern Munich lors d'une conférence de presse au camp de base de l'équipe d'Allemagne. "Quand tu joues bien, tu es le meilleur et le plus fort, mais si on devait perdre 2-0 contre la Serbie (vendredi), la presse nous réduirait en morceaux, il ne faut pas donc s'enflammer", a-t-il insisté. "On a bien débuté le tournoi, mais nous n'avons encore rien accompli. Nous ne sommes pas qualifiés pour les 8e de finale et nous ne sommes pas champions du monde", a ajouté Müller qui a marqué son premier but pour sa troisième sélection. L'Allemagne, vice-championne d'Europe 2008 et troisième de la Coupe du monde 2006, a fait forte impression dans un début de tournoi pour l'instant terne, en inscrivant quatre buts et en dominant l'Australie dans tous les secteurs. Après Pirlo, Buffon craque Une nouvelle "tuile" s'est abattue sur l'Italie au Mondial-2010 mardi: après le meneur Andrea Pirlo, blessé à un mollet au début du mois, c'est le gardien Gianluigi Buffon, touché au dos lundi soir, qui a dû être arrêté pour une durée indéterminée. Au lendemain d'une l'entrée en lice mi-figue mi-raisin contre le Paraguay (1-1), que le sélectionneur Marcello Lippi a néanmoins jugée globalement positive, la blessure de "Gigi", 32 ans, qui souffre d'une "forte douleur sciatique", est un sacré coup dur pour les champions du monde. Le joueur de la Juventus Turin s'était blessé au cours de l'échauffement avant d'affronter les Paraguayens. Cela ne l'avait pas empêché de disputer la première période. Mais, pris par la douleur, il n'avait pas regagné le terrain après la pause, laissant sa place à Federico Marchetti. Après la rencontre, Buffon avait fait preuve d'optimisme, soulignant qu'il espérait "récupérer en deux jours". Mais mardi après-midi, les examens médicaux ont montré presque tout le contraire. Et, désormais, c'est un grand point d'interrogation qui accompagne la date de son retour. Naturellement, le staff médical, qui s'applique déjà à faire rentrer Pirlo avant la fin du 1er tour, a d'ores et déjà engagé une course contre-la-montre tant il est difficile d'imaginer l'équipe aller loin sans lui.