Le buteur brésilien a bien commenté son deuxième inscrit hier contre la Côte d'Ivoire. «C'est vrai, le ballon a frappé ma main, puis a touché mon épaule. Mais pour rendre ce but plus beau, il fallait qu'il y ait un certain doute qui plane (rire) C'est un but spectaculaire, il n'y avait pas de faute volontaire, et c'est donc un but licite. Je crois que c'est un des plus beaux buts que j'aie marqués, et c'est le meilleur endroit pour marquer un but comme ça. C'est un but légitime et je l'ai trouvé très beau.» L'arbitre français n'a pas osé sifflé faute est s'est contenté de demandé à Fabiano s'il avait réellement touché le ballon avec sa poitrine ! Concernant le match, l'avant-centre brésilien a estimé que c'était «une rencontre très difficile, avec un adversaire compliqué, mais l'équipe du Brésil a joué comme elle joue d'habitude.» «C'est un match très important pour moi parce que cela faisait longtemps que je n'avais pas marqué», a-t-il dit. Kakà exclu en trois minutes ! l La star du Brésil Kakà s'est fait exclure, hier, face à la Côte d'Ivoire, par l'arbitre français Stéphane Lannoy pour deux cartons jaunes en trois minutes à la fin du match contre la Côte d'Ivoire (3-1), hier, dimanche, dans le groupe G du Mondial-2010. Kakà a d'abord reçu un premier avertissement en repoussant des deux bras Keita (85). Il a ensuite donné un petit coup de coude au niveau de la poitrine du même Ivoirien qui venait sur lui, trois minutes plus tard. Keita s'est alors jeté par terre, se tenant le visage, et un début d'échauffourée a éclaté entre les deux équipes. Le N°10 brésilien s'est éloigné de la scène mais l'arbitre l'a rappelé et exclu (88). Le sélectionneur brésilien Dunga, sur le bord du terrain, était fou de rage. A signaler que l'arbitre français sera appelé à répondre devant la commission d'arbitrage concernant sa mauvaise gestion du match où il a commis de graves erreurs, notamment sur le deuxième but brésilien. Fabiano a touché le ballon deux fois avec la main avant de marquer son deuxième but. Le Nigérian Kaita inondé de menaces de mort l Le milieu nigérian Sani Kaita a reçu plus d'un millier de menaces de mort depuis son exclusion jeudi lors de la défaite contre la Grèce (2-1), a révélé, hier, le porte-parole de l'équipe, Peterside Idah. L'adresse de courriel du joueur de 24 ans a été publiée sur Internet à côté du message : «Cet homme doit mourir», et depuis Kaita a reçu plus d'un millier de courriels de menaces, a ajouté M. Idah, assurant que l'équipe prenait l'affaire très au sérieux. Le porte-parole a aussi plaidé pour le joueur et appelé ses compatriotes à faire preuve de «compassion» envers lui : «C'est un jeune homme qui fait de son mieux pour servir son équipe et son pays.» L'intéressé, médaillé d'argent avec le Nigeria aux jeux Olympiques de Pékin en 2008, s'est, pour sa part, montré particulièrement calme : «Je ne suis pas inquiet. Seul Dieu décide qui vit et qui meurt.» Attitude des Français : Hitzfeld aurait dit «bye-bye» l Le sélectionneur de la Suisse, Ottmar Hitzfeld, très surpris par l'attitude des joueurs français, aurait certainement dit «bye-bye aux joueurs» s'il avait été dans la situation de son homologue français Raymond Domenech, a-t-il expliqué hier. «Que puis-je dire ?», a commencé par répondre le technicien allemand – l'un des trois entraîneurs au monde à avoir remporté la Ligue des Champions avec deux clubs différents – visiblement décontenancé par l'attitude des joueurs français (insultes d'Anelka au sélectionneur, refus de s'entraîner en protestation de l'exclusion de l'attaquant de Chelsea). «Cela ne m'est pas encore arrivé», a expliqué Hitzfeld en rigolant avant de pousser un grand soupir. «Mais ce qui est sûr c'est que les joueurs et les entraîneurs doivent emprunter le même chemin. Moi, j'aurais dit bye-bye aux joueurs, c'est ici que nos chemins se séparent», a-t-il ajouté. Un peu plus tôt en conférence de presse, Hitzfeld, 61 ans, avait salué – sans faire aucune allusion aux Bleus – le "très bon caractère» de ses joueurs. «Bien sûr (le groupe) a explosé. J'ai les boules, parce que là on ne joue plus au foot.» - Frank Ribéry après l'exclusion de Anelka. «A moins de détacher mon bras et de le mettre ailleurs, je ne peux pas éviter le ballon.» -L'Australien Harry Kewell à propos de l'arbitre italien Roberto Rosetti qui l'a exclu pour une main dans la surface de réparation samedi contre le Ghana (1-1). «Une justice en retard est souvent un déni de justice, mais une justice expéditive est tout aussi dangereuse.» - Le quotidien sud-africain ‘The Star' à propos des tribunaux d'exception mis en place pour le Mondial dans le pays. l Couleurs. Selon des études menées par des psychologues spécialisés dans le sport, le rouge du maillot de l'Espagne pourrait l'aider dans la conquête du titre mondial. Cette couleur serait celle qui aurait le plus de vertus, produisant un impact visuel favorable dans le jeu pour ceux qui la portent et transmettrait la force, l'agressivité, la confiance et l'équilibre. Le blanc (Angleterre et Allemagne) véhiculerait, lui, la passivité, le bleu (Italie) l'activité, l'orange (Pays-Bas) l'optimisme et le jaune (Brésil) la clarté et la sérénité. l Le malheur des autres. Malgré la déprime qui entoure l'équipe d'Angleterre, un éditorialiste du Times de Londres trouve des raisons de se réjouir, évoquant la colère du sélectionneur allemand Joachim Löw après la défaite contre la Serbie (0-1) : «Rien ne pouvait me faire plus plaisir que la vue de ce sélectionneur sinistre bondissant avec furie. Si ce n'est l'euphorie ressentie en regardant la France perdre la veille. Et l'Espagne aussi ! Dans l'ambiance morose, il y a encore moyen de se réjouir du malheur des autres.» l Colocataires. L'équipe d'Allemagne a pris ses quartiers dans un luxueux établissement près de Pretoria. Dans le vaste parc de l'hôtel, des iguanes ont élu domicile et les joueurs ont été prévenus. «Avec leur queue, les iguanes peuvent casser des jambes. Les joueurs doivent être prudents», a expliqué le manageur de la Nationalmannschaft, Oliver Bierhoff. l Un verre, ça va. Les Néerlandais ont fêté sobremement samedi leur qualification pour les huitièmes de finale, selon le sélectionneur Bert van Marwijk. «Quelques joueurs ont bu un verre à l'hôtel. Mais sans plus. Ce n'était pas une grosse fête. A 23 heures tout le monde était au lit... Nous ne sommes pas en Afrique du Sud pour les huitièmes de finale : nous voulons aller beaucoup plus loin», a-t-il dit.