Vendredi, après l'élimination, il annonçait son départ. Dimanche, il espérait encore rester. Dans la soirée, la fédération a tranché : Dunga est licencié. A la tête de la Seleçao depuis 2006, Dunga n'a pas résisté à l'élimination en quarts de finale, vendredi. Déchu et déçu, le Brésil tourne la page Dunga. La Confédération brésilienne de football (CFB) a annoncé dans un communiqué dimanche qu'elle «licenciait la commission technique» de l'équipe du Brésil, et donc son sélectionneur, éliminés vendredi du Mondial sud-africain. Le départ de Dunga était attendu, et d'abord par l'intéressé lui-même. «Tout le monde savait quand j'ai commencé que j'étais là pour quatre ans. On n'a pas atteint notre objectif d'être champion du monde. J'ai été très content d'entraîner cette équipe pendant quatre ans.» Après cette première déclaration à chaud, Dunga n'avait toutefois pas exclu, plus tôt dimanche, de prolonger. Dunga n'a pas fait mieux que son prédécesseur, Carlos Alberto Parreira, lui aussi éliminé avec la Seleçao en 2006 au stade des quarts de finale (par la France, 0-1). C'est peut-être vers un autre "ex", Luiz Felipe Scolari, vainqueur du Mondial 2002, que la CFB pourrait se tourner. C'est du moins l'une des pistes qu'évoquait la presse brésilienne. Mais "Felipao" vient de s'engager avec Palmeiras jusqu'en 2012 et souhaite honorer son contrat. Autres noms cités, celui de Mano Menezes, l'actuel entraîneur des Corinthians, club présidé par Andres Sanches, l'homme de confiance de M. Texeira qui pourrait lui laisser son siège en 2014, de Leonardo, entraîneur de l'AC Milan en 2009-2010, et de Jorginho, adjoint de Dunga en Afrique du Sud.