Résumé de la 2e partie n La sorcière, transformée en Alionouchka, veut absolument tuer le chevreau qui va demander à sa sœur, jetée au fond de l'eau, de venir à son secours... La pierre pesante me retient au fond, Les herbes marines entravent mes pieds, Le serpent cruel a mangé mon cœur ! Le chevreau est revenu à la maison en pleurant. Et le soir venu, il a de nouveau demandé au tsar : — Laisse-moi aller au bord de la mer, barboter dans l'eau, laver mes sabots. Le tsar a permis. Mais il s'est dit en lui-même : «Pourquoi ce chevreau court-il tout le temps au bord de la mer ?» Et il l'a suivi sans se faire voir. Le chevreau s'est approché des vagues, a crié en pleurant : Alionouchka, ma chère sœur ! Viens du fond de l'eau à mon secours ! Les grands feux ardents sont allumés, Les grandes marmites sont préparées, Les grands coutelas sont affûtés, On s'apprête à me couper le cou ! Et le tsar a entendu une voix qui répondait du fond des eaux : Ah, Ivanouchka, frère chéri ! La pierre pesante me retient au fond, Les herbes marines entravent mes pieds, Le serpent cruel a mangé mon cœur ! Mais le chevreau appelait encore et encore d'une voix déchirante. Et tout à coup, Alionouchka est apparue dans les vagues. Le tsar s'est précipité. Il a saisi Alionouchka, il l'a tirée des eaux profondes, il a irradié la pierre qu'elle avait au cou. Et alors, elle lui a raconté tout ce qui s'était passé. Vous imaginez leur joie à tous les trois ! A force de gambader, le chevreau a fait trois culbutes - et à la troisième il est redevenu le petit garçon Ivanouchka. Et quand le tsar, la tsarine et le petit frère sont rentrés à la maison, ils ont vu les jardins refleuris, l'herbe reverdie, les fleurs épanouies. La sorcière, le tsar l'a fait brûler sur les mêmes feux qu'elle préparait pour le chevreau, les cendres ont été jetées au vent pour que le souvenir en soit à jamais perdu. Et le tsar avec Alionouchka et le petit frère Ivanouchka ont vécu tout le reste de leur vie sans souci ni peine, dans la bonne entente et la joie.