Résumé de la 1re partie n Alionouchka, dont le frère a été transformé en chevreau, épouse le tsar. Le ménage est très heureux avant que ne surgisse une méchante sorcière... Puis la sorcière en Alionouchka s'est changée comme elle s'est vêtue-parée, dans le palais s'est installée. Tout le monde s'y est mépris même le tsar n'a rien remarqué. Seulement dans les jardins les fleurs se sont fanées, les arbres ont séché, l'herbe s'est flétrie. Et le chevreau qui savait la vérité, ne mangeait plus, ne buvait plus, restait au bord de la mer bleue à pleurer, à se désoler. De le voir comme ça, la sorcière écumait de rage. Et elle s'est mise à harceler le tsar : — Fais tuer ce chevreau ! Il m'agace, il m'insupporte, je ne veux plus le voir ! Le tsar n'en revenait pas - sa femme qui aimait tant le chevreau, voilà qu'elle veut sa mort ?... Mais à force d'insister, la sorcière a fini par lui arracher la permission de tuer le chevreau. Celui-ci - le pauvre ! - avait tout compris. Il a demandé au tsar : — Laisse-moi aller au bord de la mer bleue, barboter dans l'eau, laver mes petits sabots. Le tsar le lui a permis. Et le chevreau a couru sur le rivage, il a appelé en pleurant : Alionouchka, ma chère sœur ! Viens du fond de l'eau à mon secours ! Les grands feux ardents sont allumés, Les grandes marmites sont préparées, Les grands coutelas sont affûtés, On s'apprête à me couper le cou ! Mais du fond de l'eau sa sœur lui répond : Ah, Ivanouchka, frère chéri ! La pierre pesante me retient au fond, Les herbes marines entravent mes pieds, Le serpent cruel a mangé mon cœur ! Le chevreau s'en est allé en sanglotant. Vers la mi-journée, il a encore demandé au tsar : — Laisse-moi aller au bord de la mer bleue, barboter dans l'eau, laver mes petits sabots. Le tsar a permis. Et le chevreau est retourné sur le rivage, il a appelé sa sœur en pleurant : Alionouchka, ma chère sœur ! Viens du fond de l'eau à mon secours ! Les grands feux ardents sont allumés, Les grandes marmites sont préparées, Les grands coutelas sont affûtés, On s'apprête à me couper le cou ! Et du fond de l'eau Alionouchka répond : Ah, Ivanouchka, frère chéri ! (à suivre...)