Dieu a assigné à toute l'humanité de suivre la voie qu'Il lui a tracée et ce, depuis qu'Il a institué Adam, l'ancêtre du genre humain, comme Vicaire sur terre. Depuis, l'homme n'a cessé, à travers les temps, de violer les prescriptions divines, de les altérer et de les falsifier. Allah envoya alors des Messagers pour reconduire les hommes dans la voie de rectitude de laquelle ils s'égaraient. La vie et la prédication de ces Messagers constituent un exemple sublime de lutte pour la cause d'Allah. La prophétie est une sélection de la part de Dieu et non pas un rang auquel on accède par la piété, le culte et la continence. Les Prophètes étant des hommes tout comme les autres, ils mangent, boivent, se marient et éprouvent les sentiments comme leurs semblables humains. A la seule différence qu'Allah les a doués d'infaillibilité comme qualité inhérente qui les préserve de commettre le péché. Certains hommes ont trouvé absurde que Dieu choisisse Ses Messagers parmi les humains, car ils s'attendaient à ce qu'ils fussent élus parmi les Anges. «Rien n'empêche les gens de croire, lorsque la bonne direction leur est indiquée, si ce n'est le fait de dire: Dieu envoie-t-Il un homme comme messager ? » (Sourate 17 verset 94). «Le conseil formé de notabilités mécréantes parmi le peuple de Noé déclara : ‘'cet individu n'est qu'un homme, semblable à vous, qui cherche à vous surpasser. Si Dieu avait voulu nous enseigner, Il nous aurait envoyé des Anges. Nous n'avons rien entendu de ce qu'Il raconte du temps de nos premiers ancêtres''» (Sourate 23 verset 24). Les dattes constituaient un aliment fondamental pour les premiers musulmans. La femme du Prophète (Qsssl) Aïcha dit : «Il nous arrivait, nous la famille de Muhammad, parfois de rester un mois sans faire de feu (pour cuisiner) puisque nous n'avions que des dattes et de l'eau (pour toute subsistance)» (Mouslim). Elle dit aussi : «Le Prophète mourut et nous n'avions encore pour apaiser notre faim que les deux choses : les dattes et l'eau» (Mouslim). Il est donc recommandé aux musulmans de manger des dattes. Le prophète (Qsssl) dit : «Les occupants d'une maison qui ne contient pas des dattes ont toujours faim» (At-Tirmidhi, Abou Daoud et Ibn Majah). Abou Moussa dit : «Il m'était né un enfant. Je le portai au Prophète qui lui donna le nom d'Ibrahim, et lui frotta la gorge avec une datte.» (Mouslim). Aïcha dit aussi : «On apporta les nouveau-nés à l'Envoyé d'Allah pour qu'il les bénisse et leur frotte l'intérieur de la bouche avec une datte mâchée» (rapporté par Mouslim). L'Islam sunnite est la religion majoritaire du Pakistan avec 75% de la population. 20% des Pakistanais sont chiites et se concentrent dans le nord-ouest du pays, près de la frontière afghane. Les musulmans pénètrent dans le Sind vers 712 pour diffuser l'Islam. Au moment de l'indépendance en 1947, le Pakistan formait une seule République islamique avec le Bangladesh dont il était séparé par 1 000 kilomètres de territoire indien. Le père fondateur du Pakistan, Muhammad Ali Jinnah (1876-1948), voulait construire un Etat fort, reposant sur le principe «une nation (Islam), une langue (ourdou), un Etat (Pakistan)». Par la suite, tous les dirigeants qui lui ont succédé à la tête du pays se sont tous réclamés de l'Islam et, à un degré moindre, de l'ourdou. Aujourd'hui, le Pakistan forme une République islamique divisée en quatre provinces. Le Coran est le livre de Celui qui a créé la Demeure de la paix ; Il est également Celui qui a créé ses habitants et les a guidés vers elle. La Sunna, quant à elle, englobe les nouvelles de celui qui y est entré et a atteint le jujubier de la limite qui se trouve sur son territoire conformément au verset suivant : «Allez-vous donc élever des doutes sur ce qu'il voit ? Il l'a vu, en vérité, une autre fois à côté du jujubier de la limite auprès duquel se trouve le jardin de la demeure» (Sourate 53 versets 12-15). Combien vaste est la Demeure de la paix et combien est délicieux le parfum qu'elle dégage. En fait, elle est aussi vaste que les cieux et la terre et elle dégage un parfum que l'on sentirait à une distance de cent ans (de marche). A ce propos, le Tout-Puissant dit : «Hâtez-vous vers le pardon de votre Seigneur et vers un jardin large comme les cieux et la terre, préparé pour ceux qui craignent Dieu» (Sourate 3 verset 133). Les Compagnons Chaque Envoyé de Dieu a eu son cercle de disciples qui l'a soutenu et affermi dans sa mission en ce bas-monde. Ces croyants de la première heure sont ceux aussi qui ont eu le mérite de garder et de préserver les enseignements transmis par les Prophètes de Dieu aux générations futures. Si le judaïsme a eu ses «juges» et si le christianisme a eu ses «apôtres», l'Islam a eu ses Compagnons, «As-Sahaba» , les proches disciples du Prophète (Qsssl) qui l'ont soutenu dans son apostolat et qui ont propagé, après sa mort, son message. C'est grâce à eux que les enseignements de l'Islam nous sont parvenus intacts. Par leur dévouement et leur fidélité à la voie du Prophète, ils ont pu nous transmettre les dires et les actes de ce qui constitue, aujourd'hui, la Sunna de l'Envoyé de Dieu, deuxième fondement de l'Islam après le Coran. Les piliers de la foi l L'Islam est soumission et obéissance à Allah, le Seigneur de l'univers. Cependant, comme le seul moyen sûr et authentique de le connaître et d'apprendre quelles sont Ses volontés et Sa loi se trouve dans les enseignements du Prophète (Qsssl), on peut définir l'Islam comme une religion exigeant une foi totale dans les enseignements du Prophète, l'acceptation et la mise en pratique de ses préceptes de vie. Par conséquent, celui qui rejette l'intermédiaire du Prophète et prétend suivre Dieu directement n'est pas un musulman. Dans le passé, des Prophètes différents sont apparus les uns après les autres. A cette époque, l'Islam était le nom du cette religion enseignée à une nation par son ou ses Prophètes. Bien que l'Islam n'ait pas varié dans sa nature et sa substance, quelle que fût l'époque ou le pays, les modes d'adoration, les codes de lois et autres règles de détails de la vie différaient légèrement selon les conditions particulières à chaque peuple. Il n'était pas, par conséquent, nécessaire pour une nation de suivre le Prophète d'une autre nation et son devoir se bornait seulement à suivre les directives de son propre Prophète. «Et ne pense point qu'Allah soit inattentif à ce que font les injustes. Il leur accordera un délai jusqu'au jour où leurs regards se figeront» (Sourate 14 verset 42).