Abraham a désavoué son père et son peuple pour leur mécréance. Dieu a dit : «Et lorsqu'Abraham dit à son père et à son peuple : Je désavoue totalement ce que vous adorez, à l'exception de Celui qui m'a créé, car c'est Lui en vérité qui me guidera» (Sourate 43 versets 26 et 27). Il a dit aussi : «Certes, vous avez eu un bel exemple (à suivre) en Abraham et en ceux qui étaient avec lui, quand ils dirent à leur peuple : Nous vous désavouons, vous et ce que vous adorez en dehors de Dieu. Nous vous renions. Entre vous et nous, l'inimitié et la haine sont à jamais déclarées jusqu'à ce que vous croyiez en Dieu, seul. Exception faite de la parole d'Abraham (adressée) à son père : J'implorerai certes, le pardon (de Dieu) en ta faveur bien que je ne puisse rien pour toi auprès de Dieu. Seigneur, c'est en Toi que nous mettons notre confiance et à Toi nous revenons (repentants). Et vers Toi est le Devenir » (Sourate 60 verset 4). Abraham a mis en garde son peuple qu'Il fera du mal à leurs divinités pour leur prouver qu'ils n'ont aucun pouvoir. Dieu a dit : «En effet, Nous avons mis auparavant Abraham sur le droit chemin. Et Nous en avions bonne connaissance. Quand il dit à son père et à son peuple : Que sont ces statues auxquelles vous vous attachez ? Ils dirent : Nous avons trouvé nos ancêtres les adorant. Il dit : Certainement, vous avez été, vous et vos ancêtres, dans un égarement évident. Ils dirent : Viens-tu à nous avec la vérité ou plaisantes-tu ? Il dit : Mais votre Seigneur est plutôt le Seigneur des cieux et de la terre, et c'est Lui qui les a créés. Et je suis un de ceux qui en témoignent. Et par Dieu ! Je ruserai certes contre vos idoles une fois que vous serez partis». l Zayd Ibn Aslam a rapporté qu'un homme, du temps du Prophète (Qsssl), était atteint d'une blessure qui lui causa une congestion. L'homme appela deux hommes de la tribu des Bani Anmar pour le soigner. Les deux hommes le regardèrent. Le Prophète leur demanda lequel des deux était le plus compétent en médecine. Ils demandèrent alors s'il y avait un bienfait dans la médecine. Le Prophète leur dit alors : «Celui qui a envoyé le remède est celui qui a envoyé la maladie» (Malik). Le Messager d'Allah a dit aussi : «Allah n'a fait descendre une maladie sans faire descendre un remède : celui qui le connaît le connaît, celui qui l'ignore, l'ignore» (Ahmad numéro 3 397 et Al-Boukhari numéro 5 246). Le Prophète a autorisé la recherche de traitements aux maladies en disant : «Oui, serviteurs d'Allah, soignez-vous car Allah n'a pas créé une maladie sans lui créer un remède, à l'exception d'une seule. Laquelle, ô Messager d'Allah ? ont-ils dit. La vieillesse, a répondu le Prophète» (At-Tarmidhi numéro 1961 et authentifié par Al-Albani). Certains philosophes et chrétiens ont fait preuve d'égarement quand ils ont prétendu que les délices du Paradis sont purement spirituels et que le corps n'en obtiendrait aucune jouissance. Cette opinion est totalement erronée et sera réfutée par celui qui croit en Allah et à Ses Messagers. Les esprits destinés à jouir des délices n'atteindront cet objectif que s'ils s'intègrent dans des corps qui lui seront Appropriés et s'y installent. Aussi lorsque le Seigneur désire-t-Il honorer les martyrs, II leur crée des corps compatibles avec leurs esprits dans lesquels ils s'intègrent. Ils atteignent alors le bonheur aussi longtemps qu'ils demeureront au Paradis. Le Prophète (Qsssl) a dit : «Les esprits des martyrs se trouvent dans les vésicules d'oiseaux verts qui se nourrissent au Paradis et s'abritent dans des lanternes suspendues sous le Trône». Nous citons pour preuve les versets coraniques suivants: «Ne crois surtout pas que ceux qui sont tués dans le chemin d'Allah sont morts. Ils sont vivants ! Ils seront pourvus de biens auprès de leur Seigneur, ils seront heureux de la grâce qu'Allah leur a accordée. Ils se réjouissent parce qu'ils savent que ceux qui viendront après eux et qui ne les ont pas encore rejoints n'éprouveront plus aucune crainte et qu'ils ne seront pas affligés». Le Bangladesh a la quatrième plus importante majorité musulmane du monde soit, selon les estimations officielles, 125 millions de personnes, ce qui représente 89,7 % de la population locale. Environ 96% sont sunnites et un peu plus de 3% chiites (ils se comptent surtout parmi les Biharis). En juin 1988, le général Ershad décréta l'Islam comme religion d'Etat. Les deux Aïd, Aïd el-Fitr et Aïd el-Kebir, sont les plus grandes fêtes de l'année. Le jour précédant l'Aïd el-Fitr est appelé Châd Rat (la nuit de la lune), et est fêté avec pétards et feux d'artifice. A signaler que l'Islam fut introduit au Bengale au XIIe siècle par des missionnaires soufis. Les Compagnons l Abou Abdillah Khabbab Ibn Al-Arath appartenait à la grande tribu arabe des Banou Tamim. Il était un esclave lorsqu'il fut placé par une femme du nom de Oum Ammar de la tribu des Khouza comme apprenti chez un des maréchaux-ferrants de La Mecque afin qu'il y apprenne à fabriquer des sabres. Le jeune garçon apprenait vite et bien. Lorsqu'il fut assez fort, Oum Ammar l'établit dans une échoppe, lui fournissant tous les outils nécessaires à la fabrication des sabres. En peu de temps, il devint célèbre dans toute La Mecque pour son tour de main. De plus, les gens aimaient traiter avec lui à cause de son honnêteté. Il fut l'une des six premières personnes à avoir embrassé l'Islam. Il ne cacha sa conversion à personne. Les Qurayshites réagirent vite en ordonnant de le punir. Régulièrement, ils l'emmenaient sur une place publique au moment où le soleil était au zénith et le sol brûlant. Ils lui enlevaient ses vêtements et l'habillaient d'une armure de fer et le couchaient sur le sol. Il fut enfin délivré lorsque le Prophète (Qsssl) autorisa ses Compagnons à émigrer à Médine. Khabbab a combattu lors des batailles de Badr et de Uhud. Il était connu de tous pour sa générosité. Vers la fin de sa vie, Khabbab s'installa à Koufa. C'est là qu'en l'an 37 de l'Hégire, il tomba malade, souffrant de problèmes gastriques. Il mourut à l'âge de 72 ans. Les piliers de la foi Al-Mu'attila nie les noms et les attributs de Dieu ou une partie de ceux-ci, prétendant que les attester tels quels à Allah implique l'anthropomorphisme, c'est-à-dire une comparaison de Dieu à Ses créatures. Cette prétention est nulle pour plusieurs raisons : une telle prétention sous-entend certaines caducités comme la contradiction avec la parole de Dieu. C'est-à-dire que Dieu atteste pour Lui des noms et des attributs, tout en affirmant que rien ne Lui ressemble. Par conséquent, si l'attestation de Ses noms impliquait l'anthropomorphisme, le discours d'Allah serait contradictoire. Aussi, il n'est pas prouvé de manière absolue que deux choses portant le même nom ou le même attribut puissent être semblables. Cela dit, bien que deux personnes s'accordant sur le fait qu'elles sont toutes les deux humaines, voyantes, entendantes, locutrices, ne signifie pas nécessairement qu'elles se ressemblent. De même pour les animaux possédant mains, pattes, yeux, cela ne signifie pas forcément, d'après une telle concordance, que leurs mains, leurs pattes et leurs yeux soient semblables. S'il existe chez les créatures une différence sur les points d'accord, la différence entre le Créateur et la créature est bien plus évidente et plus grande encore. «Rien ne Lui est semblable, Il est Celui qui entend et qui voit» (Sourate 42 verset 11).
