Abraham a cassé les statues des idolâtres sauf la plus grande afin qu'il demande à son peuple d'aller l'interroger sur ce qui s'est passé. Dieu a dit : «Il les mit en pièces, hormis (la statue) la plus grande. Peut-être qu'ils reviendraient vers elle» (Sourate 21 verset 58). Il a dit aussi : «Ils lui tournèrent le dos et s'en allèrent. Alors il se glissa vers leurs divinités et dit : Ne mangez-vous pas ? Qu'avez-vous à ne pas parler ? Puis il se mit furtivement à les frapper de sa main droite» (Sourate 37 versets 90-93). Une fois les statues découvertes en morceaux, certains se rappelèrent de la menace d'Abraham. Dieu a dit : «Ils dirent : Qui a fait cela à nos divinités ? Il est certes parmi les injustes. (Certains) dirent : Nous avons entendu un jeune homme médire d'elles ; il s'appelle Abraham» (Sourate 21 versets 59 et 60). Il est convoqué chez son peuple et leur prouve, une fois de plus, qu'ils sont dans un égarement évident. Dieu a dit : «Ils dirent : Amenez-le sous les yeux des gens afin qu'ils puissent témoigner. (Alors) ils dirent : Est-ce toi qui as fait cela à nos divinités, Abraham ? Il dit : C'est la plus grande d'entre elles que voici, qui l'a fait. Demandez-leur donc, si elles peuvent parler. Se ravisant alors, ils se dirent entre eux : C'est vous qui êtes les vrais injustes. Puis ils firent volte-face et dirent : Tu sais bien que celles-ci ne parlent pas. Il dit : Adorez-vous donc, en dehors de Dieu, ce qui ne saurait en rien vous être utile ni vous nuire non plus. Fi de vous et de ce que vous adorez en dehors de Dieu ! Ne raisonnez-vous pas ?» (Sourate 21 versets 61-67). l Aïcha rapporte que le Prophète (Qsssl) a dit : «La graine noire (habba sawda) guérit de tout mal sauf la mort.» Le Prophète a dit : «Celui qui soigne alors qu'il n'a aucune connaissance de la médecine est garant (des conséquences)» (Abou Dawoud et Ibn Maja). De nombreux historiens et sociologues affirment, aujourd'hui, que l'Islam a été à l'origine du passage d'une Europe sombre moyenâgeuse à une Europe brillante en pleine renaissance. A cette époque, l'Europe accusait un retard sérieux dans les domaines de la médecine, de l'astronomie, des mathématiques et dans bien d'autres disciplines, alors que les musulmans possédaient déjà un fabuleux trésor de connaissances ainsi que de vastes moyens de développement. Le pouvoir qui a créé l'homme, lui a accordé ses revenus ainsi que divers plaisirs propres à la vie présente, tels que les mets délicieux, les breuvages délectables, les beaux habits, les maisons confortables et les paquebots luxueux, est capable de créer tout cela dans le Royaume Suprême de la meilleure des façons. Aussi, accorder la préférence à la vie présente créée pour une durée limitée est un choix que la logique refuserait d'appréhender. Il n'est pas possible que le bonheur dans la vie présente atteigne aussi bien le corps que l'esprit bien qu'elle soit une Demeure des soucis et des chagrins qui devrait un jour s'anéantir, tandis que le bonheur de l'Au-delà créé pour l'éternité est purement spirituel. Pourtant, la vie dans la barrière, la période qui s'étend entre la mort de l'homme et sa résurrection, est à la fois en relation avec le corps et l'esprit même si le premier devient poussière. Car l'esprit demeurera attaché à la tombe qui sera pour elle telle une station de communication avec lequel il entrera en contact lorsqu'il le désire. C'est la raison pour laquelle il est dit que lorsque le mort reçoit la visite d'une personne à sa tombe, il reconnaît son visiteur et répond à son salut. L'image de la Thaïlande est étroitement associée à celle du bouddhisme. Ce pays fait partie depuis 1998 des membres observateurs de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) et figurent, au plus haut niveau de son appareil d'Etat, plusieurs personnalités musulmanes. Il faut dire que la communauté représente 8% de la population nationale. Majoritaire dans certaines provinces du sud du pays, elle est également de plus en plus visible à Bangkok où son importance démographique ne cesse de croître. La majorité des musulmans de Thaïlande sont d'origine malaise. Dans les années 1980, plus de 2 000 mosquées ont été recensées dans 38 provinces thaïes, dont le plus grand nombre (434) dans la province de Narathiwat. Les Compagnons l Abdoullah Al-Hussayn Ibn Salam était un rabbin très respecté par les habitants de Yathrib, juifs et non-juifs. Il était connu pour sa piété, sa bonté, sa droiture et sa sincérité. Pour enrichir ses connaissances, il se livrait régulièrement à l'étude de la Thora. Ainsi, il fut attiré par quelques versets qui traitaient d'un Prophète qui viendrait compléter le message des Prophètes précédents. Quand il apprit l'existence du Messager de Dieu (Qsssl), il se mit à enquêter sur son nom, sa généalogie, ses signes particuliers, l'époque à laquelle il est apparu et l'endroit où il se trouvait, et fut convaincu de l'authenticité de sa mission. Cependant, il dissimula ses conclusions aux juifs. Lorsque le Prophète quitta La Mecque pour Yathrib, Abdoullah Al-Hussayn Ibn Salam embrassa l'Islam, au même titre que sa femme, ses enfants et sa tante Khalida. Néanmoins, il prit le soin de cacher la nouvelle aux juifs. C'est au cours d'une rencontre entre le Prophète et les personnalités éminentes de la communauté juive qu'il l'annoncera publiquement. Après la mort du Prophète, il assista avec Omar Ibn Al Khattab à l'entrée à Beyt Al Maqdis et la prise d'Al Jabia. Il mourut à Médine en l'an 43 de l'Hégire. Les piliers de la foi Al Mushabbiha ou anthropomorphistes sont ceux qui attestent pour Dieu les noms et les attributs, tout en L'assimilant à Sa création, prétendant que cela est impliqué par le sens des textes, et que Dieu s'est adressé à Ses serviteurs de manière à être compris. Cette prétention est nulle pour plusieurs raisons : — L'assimilation de Dieu à Ses créatures est une nullité invalidée par la raison et la législation. Il est impossible que le contenu du Coran et de la Sounna puisse impliquer un fait invalide. — Dieu s'est adressé à Ses serviteurs de manière à être compris au sens premier du terme. Quant à la réalité et à la nature intime de la signification de Ses noms et attributs, cela fait partie de la connaissance que Dieu s'est gardé de révéler. Si Dieu atteste qu'Il entend, on comprend en cela l'ouïe qui est la perception des sons. Cependant, la réalité de cet attribut, lorsqu'il s'agit de Dieu, demeure inconnue, car la réalité de l'ouïe diffère chez les créatures. Donc, la différence entre le Créateur et les créatures est bien plus évidente et bien plus grande encore. «Les hommes ne formaient (à l'origine) qu'une communauté. Puis ils divergèrent. Et si ce n'était une décision préalable de ton Seigneur, les litiges qui les opposaient auraient été tranchés». (Sourate 10 verset 19)