Yémen- Al Qaïda : violences l Huit soldats et un civil ont été tués hier, samedi, dans une attaque à la roquette contre un poste militaire dans le sud du Yémen, a indiqué un responsable de la sécurité en accusant le réseau Al-Qaïda. «Ils ont été attaqués au moment de la rupture du jeûne du ramadan par quatre militants qui ont fait usage de roquettes RPG et de mitraillettes», a-t-il précisé. Plusieurs policiers soldats et responsables des services de renseignement yéménites ont été tués ces derniers mois dans le sud du pays, où le groupe Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) est actif. Somalie-violences l Des combats entre rebelles et forces gouvernementales, appuyées par les forces de l'Union africaine, à Mogadiscio (Somalie) ont fait quatre morts et dix blessés, ont rapporté samedi les agences de presse. Les obus et les balles sont tombés sur le principal marché de Mogadiscio, tuant quatre personnes et en blessant dix autres, pour la plupart des commerçants et des acheteurs. Les rebelles Shebab ont affirmé avoir pris le contrôle de la principale base d'une milice pro-gouvernementale dans la capitale, alors que des responsables somaliens ont minimisé la revendication de victoire des Shebab, les accusant de prendre délibérément pour cible les civils. Grande-Bretagne/manifestation : arrestation l Treize personnes ont été arrêtées hier, samedi, à Bradford, dans le nord de l'Angleterre, en marge d'une manifestation de quelque 700 sympathisants de la Ligue anglaise de défense (EDL), un groupe d'extrême droite anti-musulman. L'EDL avait appelé ses sympathisants à un rassemblement, après que les autorités eurent interdit toute marche à Bradford, craignant une répétition des émeutes raciales de 2001 dans cette ville à forte population musulmane. L'EDL affirme vouloir lutter contre ce qu'elle considère comme une propagation de l'islam radical en Grande-Bretagne mais ses détracteurs qualifient ce mouvement de raciste et anti-musulman. Balkans-conflit : disparus l 14 650 personnes sont toujours portées disparues plusieurs années après les conflits en Croatie (1991-95), en Bosnie (1992-95) et au Kosovo (1998-99), selon les chiffres du Comité international de la Croix-Rouge (Cicr). Plus d'une décennie après la dernière de ces guerres, des familles à travers les Balkans occidentaux espèrent toujours avoir des informations sur la disparition de leurs proches et souhaitent seulement les enterrer et les pleurer comme il se doit. Le problème des personnes disparues reste un énorme obstacle à la réconciliation dans les Balkans et empêche cette région de tourner la page de son passé sanglant, note le Cicr.