l De fortes répliques et des rafales de vents secouaient ce matin Christchurch, deuxième ville de Nouvelle-Zélande, où l'on s'affairait à nettoyer les rues au lendemain du plus violent séisme subi par le pays en 80 ans. En effet, des répliques du séisme - d'une magnitude allant jusqu'à 5,1 - continuaient de se faire sentir, occasionnant des chutes de briques et de gravats dans les rues. Des vents soufflant jusqu'à 130 km/h étaient en outre attendus, ce qui laisse craindre que les immeubles fragilisés par le séisme ne subissent de nouveaux dégâts. Environ 300 personnes ont été accueillies dans des centres d'urgence et un millier ont dû recevoir une aide alimentaire. L'état d'urgence décrété hier (samedi) pour faciliter la coordination des secours reste en vigueur dans toute la région, mais le couvre-feu imposé dans le centre de la ville a été levé. «Des jours difficiles nous attendent et je ne suis pas optimiste», a prévenu le maire de Christchurch. «J'aimerais que l'activité reprenne dans le centre demain mais vus certains bâtiments du quartier c'est peu probable», a-t-il ajouté.