Résumé de la 6e partie n Tahar a beau jurer de changer son comportement, il continue toujours à faire des misères à Fatiha qui a de plus en plus de difficultés à le supporter. La jeune femme garde toujours l'espoir que son époux redevienne un jour comme avant. Depuis quelques semaines, il ne cesse de se plaindre de fatigue, voire d'épuisement. — tu travailles trop, lui dit Fatiha. — c'est vrai, les commandes ont repris, mais je ne pense pas que ce soit cela ! La jeune femme s'alarme. — tu es peut-être malade… — non, non, je ne ressens aucun symptôme ! — il y a des maladies silencieuses… — j'ai pris ma tension l'autre jour : elle était normale… Fatiha insiste. — tu devrais consulter un médecin. — oh ! c'est juste de la fatigue. — alors, prends au moins un congé ! — tu as raison. Je vais prendre une semaine. Il prend un congé d'une semaine, mais en vain : il est toujours fatigué et c'est à peine s'il arrive le matin à s'extraire du lit.. — Tu devrais voir un médecin ! dit Fatiha. — Pourquoi faire ? C'est juste de la fatigue ! — Mais de la fatigue qui dure ! — si ça dure encore, j'irai voir un médecin. Mais voilà qu'il attrape une angine qui le cloue au lit pendant une semaine. — J'ai pris un coup de froid, dit-il. — tu dois voir cette fois-ci un médecin. Cette fois-ci, il a mal, et puis l'angine commence à s'aggraver. On doit l'hospitaliser. Une fois qu'il va mieux, il rentre chez lui. Les médecins qui l'ont soigné lui recommande un bilan général, mais il ne veut pas le faire. — Mais pourquoi ? demande Fatiha qui ne comprend pas cette réaction. — Je ne veux pas qu'on me dise que j'ai quelque chose… du diabète, par exemple ! — Et alors ? dit Fatiha, il y a des traitements pour cela ! — tu as raison, dit-il, je ferai des examens mais plus tard ! Plus tard, il ne parle plus d'examens et quand Fatiha essaye de lui rappeler sa promesse il se met en colère : — Tu voudrais bien que j'aie quelque chose, n'est-ce pas ? — Tu es fou ! Je ne pense qu'à toi ! — Alors, si tu penses à moi laisse-moi tranquille ! Et comme elle a envie de pleurer, il ajoute d'une voix plus douce. — Ne t'inquiète pas, je n'ai rien. — Je t'aime Tahar ! Je ne voudrais pas que tu sois malade ! — Et moi je te dis que je suis en bonne santé ! Ce jour-là, pour montrer qu'il «est bien» il l'emmène, ainsi que les enfants, au restaurant. (à suivre...)