Ronaldo délivre le Real Le Real Madrid s'est imposé (2-1) sur la pelouse de la Real Sociedad, samedi soir, lors de la 3e journée de la Liga, grâce à Cristiano Ronaldo, qui a enfin marqué son premier but de la saison. On le disait boudeur après un début de saison difficile. Mercredi soir, après la victoire sur l'Ajax (2-0) en Ligue des Champions, il avait quitté ses coéquipiers dix minutes seulement après le coup de sifflet final, le visage fermé. Mais Cristiano Ronaldo a retrouvé le sourire, samedi soir, à l'occasion de la 3e journée de la Liga. Muet lors des trois premiers matches officiels de la saison, le Portugais a renoué avec le but au bon moment puisque sa première réalisation de l'exercice 2010-11 a permis aux Madrilènes de l'emporter sur le terrain de la Real Sociedad (2-1). On jouait alors la 75e minute quand le Ballon d'Or France Football 2008 débloque son compteur face aux Basques qui accrochaient jusque-là les Merengue. Ronaldo fait mouche sur un coup franc chanceux, dévié par Pepe du dos. Auparavant, l'attaquant de la Real Sociedad, Tamudo (61e) avait répondu à Di Maria (51e), une nouvelle fois titularisé et préféré à Benzema qui a remplacé Higuain à la... 90e minute. De son côté, Lassana Diarra est entré à la 77e minute en lieu et place d'Özil. Grâce à ce second succès en trois matches, le Real s'empare provisoirement de la tête de la Liga avec notamment quatre points d'avance sur son grand rival, Barcelone, qui affronte l'Atletico Madrid dimanche. Atletico-Barça, spectacle garanti Difficile de faire mieux en ce début de saison en Espagne : l'Atletico Madrid de Forlan, leader après deux journées, accueille aujourd'hui dimanche le champion en titre, le Barça de Messi, qui n'a pas oublié sa chute la saison dernière au Vicente-Calderon (2-1), son unique défaite en Liga. Un duel qui sent le but, avec face à face deux des meilleures attaques en Europe : Forlan et Agüero (toutefois incertain) dans les rangs de l'Atletico, Villa et Messi côté Barça. La saison dernière, l'Atletico, avec sa défense à trois, ne devait pas tenir le choc face au Barça de Guardiola. Mais grâce à un début de match tonitruant (buts de Forlan à la 9', Simao à la 22'), le club madrilène faisait mordre la poussière au leader qui n'avait pu que réduire le score par Ibrahimovic (26'). En 2008-2009, le choc avait offert sept buts (4-3 pour l'Atletico). Après son fiasco à domicile devant Hercules Alicante (0-2), le Barça ne peut pas vraiment se permettre de chuter à nouveau. De son côté, l'Atletico, plus solide en défense grâce à l'arrivée de Godin, doit se rattraper après son faux pas en Europa League sur le terrain de l'Aris Salonique. «C'est un match très important», a souligné l'Argentin du Barça, Javier Mascherano, passé, comme tout le monde, à côté de son match contre Alicante. Depuis, le Barça s'est bien repris, infligeant un cinglant 5-1 au Panathinaïkos en Ligue des Champions. Kakà en cadeau de Noël à l'Inter ? Si l'on en croit la presse italienne, et notamment le quotidien Corriere dello Sport, l'Inter Milan pourrait bien faire une offre au Real Madrid cet hiver pour s'attacher les services du milieu de terrain Kakà (Photo Presse-Sports). Le Brésilien serait en effet sur les tablettes du club lombard qui pourrait bien profiter de la visite du Real Madrid à Milan, en Ligue des Champions en novembre prochain, pour négocier son transfert... Desailly : «On doit maintenant parler argent» La succession de Milovan Rajevac intéresse réellement Marcel Desailly. L'ancien capitaine de l'équipe de France, aujourd'hui âgé de 42 ans, s'est officiellement déclaré candidat au poste de sélectionneur du Ghana et affirme ce samedi dans les colonnes de L'Equipe qu'il est confiant concernant sa prochaine nomination à la tête des Black Stars. «Rien n'est fait. Toutes les parties semblent OK sur mon projet, du ministre au président de la fédération, mais il faut attendre», explique-t-il. «Je me suis entouré d'une équipe qui comprend des anglophones car je ne veux pas faire les erreurs de certains dans le passé, détaille Desailly. L'équipe du Ghana a une très bonne structure. Je suis disponible, on doit maintenant parler argent, savoir exactement comment on fonctionne. Ici, dans les pays anglophones, il y a beaucoup de commissions qui doivent se réunir. On va voir mais tout le monde semble d'accord sur ma candidature.» Après avoir mis fin à sa carrière en 2006 et s'être reconverti comme consultant, Marcel Desailly pourrait donc rapidement débuter sa première expérience d'entraîneur sur le banc d'une équipe quart-finaliste du dernier Mondial. Leonardo compare Berlusconi à Narcisse Dans un long entretien accordé hier, samedi, à La Gazzetta dello Sport, Leonardo s'est penché sur de nombreux sujets, dont sa dernière saison passée à l'AC Milan en tant qu'entraîneur. Le Brésilien est notamment revenu sur ses rapports avec Silvio Berlusconi, le propriétaire du club lombard. «Je voudrais clarifier deux points. Le premier : je ne serais jamais parti après treize ans passés au club pour des raisons tactiques. Même si Milan joue aujourd'hui comme l'an passé. Deuxièmement : c'est moi qui ai décidé de partir, j'ai renoncé à ma dernière année de contrat pour partir de la meilleure des façons. Je suis parti pour une incompatibilité d'humeur et de style. C'est ce que j'ai dit à Berlusconi», explique Leonardo avant de comparer le dirigeant transalpin à Narcisse, dieu grec tombé amoureux de son image reflétée dans l'eau : «Narcisse n'apprécie pas qu'on ne soit pas comme lui». «Je ne sais pas pourquoi il parle autant de moi», s'étonne encore l'ancien joueur du Paris-SG à propos de Berlusconi, qui l'avait critiqué en août et qui avait déclaré que le Milan aurait été champion si le président du conseil italien en avait été le coach. Leonardo annonce également qu'il se verrait bien manager en Angleterre, et qu'il n'exclut pas un passage à... l'Inter. «Avec Moratti (président de l'Inter), on se connaît depuis des années. On a toujours eu des entrevues affectueuses et désintéressées. Il ne faut jamais dire jamais», déclare «Leo», qui va commenter la Ligue des Champions cette saison pour Canal Plus et Sky Angleterre et étudier le football pour accroître son bagage sur le ballon rond. Lampard veut Redknapp à la place de Capello D'après les informations du site internet goalymoly.com, l'international anglais Frank Lampard ferait tout son possible afin qu'Harry Redknapp remplace Fabio Capello au poste de sélectionneur de l'équipe d'Angleterre. Un conflit entre le joueur de Chelsea et le technicien italien durant le dernier Mondial serait la cause d'une telle vendetta. Rappelons que l'actuel manager de Tottenham, Harry Redknapp, n'est autre que l'oncle du joueur. C'est connu, le piston familial est toujours le meilleur. Neymar touché par le syndrome de la grosse tête Le tout jeune international brésilien, Neymar, est la source de nombreux problèmes en ce moment au sein du club de Santos. Après avoir refusé une très belle offre de Chelsea en fin de mercato, le joueur serait touché par le syndrome de la grosse tête. En effet, depuis le mois d'août, la moyenne de buts du joueur a chuté et pour tout arranger, son attitude nonchalante agace de plus en plus les supporters du club. Pis encore, d'après les médias cariocas, Neymar aurait insulté son entraîneur Dorival Junior ainsi que certains de ces coéquipiers. Un joueur qui insulte son entraîneur, ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Ronaldinho : «Aucun autre Brésilien n'a fait mieux que moi en Europe» Dans un entretien accordé à L'Equipe, l'ancien joueur du PSG dit avoir vécu la décision de Dunga (alors sélectionneur du Brésil) comme «une injustice». «Aucun autre Brésilien n'a fait mieux que moi en Europe. Je méritais d'être convoqué», assure l'attaquant milanais. Toujours dans cette interview, Ronaldinho déclare sa flamme pour… Silvio Berlusconi. Le Brésilien ne tarit pas d'éloges quand il s'agit d'évoquer le propriétaire de l'AC Milan. «Monsieur Berlusconi, je sais que je peux compter sur lui. On a une relation magnifique. J'ai toute confiance en lui. J'ai sa confiance. En cas de besoin, je peux l'appeler.» C'est vrai qu'un coup de fil à l'homme le plus puissant d'Italie, ça peut toujours aider.