De notre bureau : Déficit n Avec la nouvelle rentrée scolaire 2010/2011, le problème relatif au manque flagrant, notamment en matière de transport scolaire à travers l'ensemble des communes de la wilaya, et particulièrement au niveau des localités rurales, se pose de nouveau. Pour les enfants scolarisés concernés et leurs parents également, la situation est alarmante et le constat, quant à cette crise qui a déjà fait son apparition dès les premiers jours de cette reprise des cours, est affligeant. «Si nos enfants sont tout à fait contents d'entamer leur nouvelle année scolaire, ils ne cessent de se faire énormément de soucis à propos de l'absence de moyens de transport entre les différents établissements scolaires, éparpillés un peu partout, et leurs domiciles respectifs. Ce sont toujours les enfants des écoles primaires qui sont pénalisés. Ne pouvant supporter les grandes difficultés liées aux longues distances qu'ils parcourent quotidiennement à pied, surtout l'hiver où le froid et les pluies diluviennes sont insupportables, ils cèdent à mi-chemin et ratent ainsi leur année scolaire. Cela s'est produit à maintes reprises et en particulier au niveau des zones rurales éloignées. Ils sont pris en auto-stop généralement par des chauffeurs de tracteur ou des remorques tractables courant ainsi plusieurs risques. D'ailleurs, un écolier est décédé dernièrement après être tombé de la charrette qui le transportait. Rappelons, dans le même contexte, que la wilaya de Chlef a bénéficié, en juin dernier, d'un quota de 10 minibus de la part du ministère de tutelle, tous destinés au transport scolaire. Ils ont été distribués notamment à Sobha, Breira, Ouled Abbès, Labiodh-Medjadja, El-Hedjadj, Chettia, Ouled Benabdelkader, Sidi Abderrahmane, Sendjas et Ouled Fares. Quant aux communes de Béni Bouateb, Bénaïria, Oued Goussine, Talassa, Béni Rached, Heranefa, Dhahra, Moussadek et Tadjena, elles manquent cruellement de transport scolaire compte tenu de leur éloignement et de leur isolement et attendent toujours leur quota de minibus dans le but de faciliter la tâche non seulement aux écoliers, mais également aux enseignants qui habitent, eux aussi, loin de leur lieu de travail. Selon des sources de la direction de l'éducation de la wilaya, le déficit enregistré, notamment en matière de transport scolaire dans toutes les communes, est énorme. Les 63 minibus dont dispose actuellement le secteur de l'éducation n'arrivent pas à couvrir le déficit qui est de plus de 160 bus. Ténès Cité réclame routes et aménagements Pour les habitants de la cité des 238-logements, sise non loin de la route de Mostaganem, l'absence de routes et d'aménagements urbains à l'intérieur de leur cité occupée pour la première fois en 2001, est un calvaire. Les voies qui y existent sont extrêmement boueuses en hiver et poussiéreuses en été. Elles n'ont jamais fait l'objet de travaux de réhabilitation ou de bitumage depuis leur réalisation. Selon des citoyens, tous les accès à leur cité, qui sont difficiles et totalement impraticables, empêchent les véhicules (taxis, ambulances et autres voitures de service) d'y pénétrer en cas d'urgence ou de besoin, particulièrement en cas d'inondations, d'incendies ou d'évacuation de malades ou de blessés. «Pendant la saison des pluies, et durant toute la période hivernale, tout le monde patauge ici dans l'eau et dans la boue qui s'infiltrent facilement à l'intérieur de nos habitations respectives étant donné que les trottoirs sont, eux aussi, inexistants. Cela fera bientôt une décennie que nous vivons cette situation. Malgré la venue d'une commission de daïra sur les lieux afin d'évaluer la situation en question, après insistance de notre part, toujours aucune lueur d'espoir». A l'approche de l'hiver, les autorités locales de la wilaya devraient accorder à la cité, qui a été longtemps oubliée, un programme de réalisation de projets dans le cadre de l'aménagement urbain et routier, ainsi que des travaux de revêtement au niveau des vois internes.» Logements sociaux Un affichage contesté Les habitants de hay Bensouna, ex-El-Karoui, situé dans la commune de Chlef, ont montré leur mécontentement devant la liste des bénéficiaires de logements sociaux affichée un peu partout à travers les importantes artères de la ville. Selon de nombreux témoignages recueillis auprès des contestataires qui ne figurent pas parmi les 275 bénéficiaires qui composent la liste en question, ces derniers exigent du wali et du chef de la daïra de Chlef d'intercéder rapidement en leur faveur, en prenant en considération le recours qu'ils viennent de déposer auprès des instances administratives compétentes. Ils ont également fait savoir que dans le cas où leur recours ne serait pas pris en considération par les autorités chargées de les examiner, ils durciront leur mouvement de contestation jusqu'à satisfaction de leur revendication. Toujours à propos de l'affichage de cette même liste, un homme, dont le nom ne figurait pas sur la liste, a tenté de mettre fin à ses jours à l'intérieur de la daïra. Il s'agit de Mustapha Benmihoub, âgé de 46 ans, et père de cinq enfants qui, n'était l'intervention rapide et efficace des agents de sécurité, se serait jeté du haut de la cage d'escalier située juste devant le bureau du chef de daïra. Selon ses déclarations recueillies quelques instants après son sauvetage, cela fait plus de 13 ans qu'il attend ce fameux logement.