Structure n Le conseil consultatif pour l'ouverture et l'adaptation des formations selon les besoins réels du secteur économique sera mis en place officiellement avant le mois d'octobre. C'est ce qu'a déclaré, hier, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels dans son intervention en marge de la journée d'information sur le développement des métiers du bâtiment de la filière de construction sèche organisée à L'INTB de Kouba. Tous les ministères ont déjà désigné leurs représentants dans ce conseil dont le directeur général est techniquement celui de Cosider. Son but est l'évaluation de la qualité de la formation dans le cadre du secteur de l'habitat. Le premier dossier qui sera soumis à l'étude au conseil, est celui de la nomenclature de la formation et de l'enseignement professionnels, dont l'élaboration est prévue en 2011 pour définir les spécialités en fonction des besoins exprimés par les départements ministériels. Le nombre de stagiaires inscrits aux spécialités du BTP est passé de 3000 en 2003 à 45 000, soit de 3% en 2003 à 15% du nombre global des stagiaires, s'est félicité le ministre. Ce dernier a ajouté que le secteur veille à introduire du plâtre, dans le cadre de nouvelles technologies dans le secteur du bâtiment. Cette nouvelle méthode s'inscrit dans le cadre de la convention signée entre le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et la société allemande Knauf, spécialisée dans les techniques modernes de construction. Pour sa part, le ministre de l'Habitat a déclaré que près d'un million de logements ont été réalisés dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009 avec plus d'un million d'employés qui ont rejoint le secteur du bâtiment. «Nous avons besoin dans le cadre de la réalisation de notre programme quinquennat 2010-2014, notamment, les 1 million 200 000 logements prévus, d'une main-d'œuvre qualifiée qui répond parfaitement aux exigences mondiales». Cette démarche reposera, en effet, sur les nouvelles techniques de construction qui sont utilisés dans les pays développés. Le but est d'améliorer le rendement des projets en accélérant le rythme des travaux, les délais de réalisation mais aussi améliorer la qualité de la construction urbanistique. Nouredine Moussa précisera, dans la foulée, que ces métiers ont besoin d'innovation à travers l'instauration de nouvelles techniques en la matière, il y a des matériaux innovants et des équipements nouveaux qui peuvent améliorer nos résultats sur le terrain, le cas du plâtre dont nous avons un gisement important et qui peut être remplacé dans certains aspects de construction par le ciment. Une certaine maîtrise du plâtre nous permettra, en quelque sorte, d'économiser le ciment ayant connu une pression non inestimable ces dernières années. Outre le problème lié au déficit du ciment, le premier responsable du secteur maintient le même discours pour relever les carences en matière de la main-d'œuvre qualifiée. «Très souvent les entrepreneurs se plaignent de la main-d'œuvre, les entreprises doivent avoir des critères pour sélectionner les maçons par exemple ayant une bonne formation. C'est important ! Pour cela, il dira : «Il faut que l'itinéraire de la formation soit maîtrisé de bout en bout par l'apprenti.»