De notre bureau : Evénement n A l'initiative du HCA, une journée d'étude sur le royaume de Koukou est organisée aujourd'hui, jeudi, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Un rendez-vous qui verra la participation de spécialistes qui donneront des conférences sur la naissance de ce royaume et les événements et autres décisions ayant marqué le «règne» des Oulqadi. Selon le programme qui nous a été communiqué, l'événement commencera par une carte postale de la région de Koukou, Achallam et Aourir, un reportage de 15mn réalisé en 2004 par la Télévision algérienne. Puis suivront des communications : celle de Oulhadj Aït Djoudi, universitaire, qui parlera du «royaume de Koukou, chronologie et géographie des lieux», de Arezki Chouitem, maître de conférence au département d'histoire de l'université d'Alger qui s'intéressera à «la conjoncture nationale et internationale de la création du royaume de Koukou», de Settar Othmani, maître de conférence à l'université de Béjaïa qui a intitulé sa conférence «le royaume de Koukou et ses relations avec les principaux pouvoirs politiques présents en Kabylie». Fondé par Ahmed Oulqadi au XVIe siècle, le royaume de Koukou a duré deux siècles. Selon les historiens Ahmed Oulqadi «fut un l'un des chefs kabyles qui ont participé avec les corsaires turcs à la reprise de Béjaïa aux Espagnols. En 1520, Kheir Eddine Barberousse décide de mener une expédition contre Ahmed Belkadi. La bataille aura lieu dans la plaine des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et c'est avec beaucoup de chance que Barberousse aura la vie sauve. Victorieux, Ahmed Belkadi s'empare d'Alger où il régnera sans difficulté jusqu'en 1527». Son frère Amar était craint par ses sujets. Tahar Oussedik raconte dans son livre Le Royaume de Koukou, que «les sujets de Sidi Amer Ou El-Qadi craignaient beaucoup de provoquer sa colère car il n'hésitait pas à torturer même pour des motifs futiles. Un jour, (…) les sages et les anciens se rassemblèrent et allèrent trouver Sidi Mançour, le grand maître de la zaouïa de Timizar et lui demandèrent assistance et protection». Office national d'assainissement L'unité locale face à des difficultés financières L'unité de Tizi Ouzou de l'Office national d'assainissement (ONA) fait face à des difficultés financières qui peuvent avoir des répercussions négatives sur l'exploitation et la maintenance des ouvrages et installation d'assainissement à travers toute la wilaya. Selon le directeur de l'unité, cette situation est engendrée par les faibles ressources financières de l'office dont les recettes sont «faibles». Le tarif assainissement est l'unique source de revenus de l'organisme et il n'est pas perçu dans sa totalité. Selon le même responsable, «cette situation est due au non-respect du versement systématique de l'intégralité du tarif assainissement que perçoit l'ADE pour le compte de l'ONA». Or, l'office doit assurer la préservation de 08 stations d'épuration et 6 stations de relevage et de pompage. Cet effort, note le directeur, pourrait être «brisé par les difficultés financières» auxquelles l'établissement est confronté. Un problème qui risque d'asphyxier l'office qui ne pourra plus mener sa mission en assurant la maintenance et l'exploitation des réseaux d'assainissement ainsi que la gestion et l'exploitation des stations d'épuration et de relevage. Pour assurer la durabilité de tous ces ouvrages et infrastructures publiques et afin de protéger tous ces investissements consentis par l'Etat, en matière d'assainissent qui ont permis d'assurer un développement conséquent des infrastructures, notamment les stations d'épuration et les stations de pompage, «nous sollicitons l'inscription des opérations sur les budgets locaux pour le financement du renouvellement des équipements de pompage dans les systèmes d'assainissement et la mise à disposition des moyens matériels nécessaires pour une meilleure exploitation des ces infrastructures», dira le premier responsable de l'ONA. Tala Bounane, Tabekoukt et Tamaright Des villages sans transport Le transport est un service public et, ainsi, un service minimum doit être assuré afin de permettre aux citoyens de se déplacer. Or, certains villages de la wilaya de Tizi-Ouzou souffrent de l'absence totale de transport de voyageurs. Ces villages n'intéressent pas les investisseurs vu la très faible démographie de ces hameaux qui ne permettrait pas de rentabiliser la ligne. Les villageois sont donc contraints de se débrouiller pour se déplacer. Dans la commune de Beni-Aïssi, sise à seulement 10 km de Tizi Ouzou, trois villages sont totalement dépourvus de transport de voyageurs. Il s'agit de Tala Bounane, Tamaright et Taberkoukt. Ceux qui ont leurs propres véhicules ne sont pas à plaindre, les autres, et ils constituent la majorité, doivent faire une longue trotte à pied pour rejoindre soit la RN30 soit le Chemin de wilaya CW100 dans l'espoir de trouver une place dans les fourgons qui arrivent de Beni-Douala. La direction des transports est interpellée pour se pencher sur ce problème. Mais il faudrait peut-être attendre la mise en fonction des gares routières en cours de réalisation à travers la wilaya et du plan de circulation promis par le directeur des transports afin de voir ce problème pris en charge. En attendant, le maire de Beni-Aïssi, Berchiche El-Hayouni, souhaite bénéficier d'un bus pour transporter les lycéens de la commune vers le lycée de Beni-Douala où ils sont scolarisés car ces derniers sont contraints de recourir au privé et lorsqu'ils sont originaires de Tala Bounane Taberkoukt ou Tamaright, le déplacement et l'arrivée à l'heure aux cours est un véritable casse-tête.