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Journée d'étude sur le royaume de Koukou à Tizi Ouzou
La rencontre est organisée par le Haut-Commissariat à l'amazighité
Publié dans La Tribune le 29 - 09 - 2010

C'est à la maison de la culture Mouloud Mammeri de la ville de Tizi Ouzou que des universitaires et historiens se retrouveront, jeudi prochain, pour tenter de retracer l'histoire du royaume de Koukou, et ce, lors d'une journée d'étude organisée par le Haut-Commissariat à l'amazighité. Fondé au XVIe siècle parSidi Ahmed Ouel Kadhi, le royaume Koukou était indépendant en Kabylie lors de la période des Ottomans et pendant l'occupation espagnole en Algérie. Le roi de Koukou, ou Koukou, était un roi berbère de Kabylie. «Comme chef tributaire indépendant, le plus puissant était le roi de Koukou, de la famille Ben El Kadi, maître de la Kabylie de Djerdjera, que nous avons vu successivement l'allié et l'adversaire de Barberousse, et qui avait fini par accepter la domination turque. C'est un feudataire absolument maître chez lui et n'ayant d'autre obligation que de servir une redevance, dont nous ignorons le chiffre, au pachalik d'Alger, et de lui fournir son concours militaire. Nous verrons les Turcs s'appliquer sans relâche à réduire son autonomie et à empiéter sur son territoire», rapporte un extrait du tome 11 de l'Histoire de la berbérie d'Ernest Mercier. La journée d'étude s'ouvrira par la projection d'un reportage réalisé par la télévision algérienne en 2004 intitulé «Carte postale des régions de Koukou, Achallam et Aourir» Plusieurs communications seront présentées par les participants, suivies de débats. Les principaux thèmes évoqués seront «royaume de Koukou : chronologie et géographie des lieux», «la conjoncture nationale et internationale de la création du royaume de Koukou», «royaume de Koukou : une réaction patriotique inaccomplie» et «le royaume des Ath Abbas et l'influence du mouvement intellectuel des Bibans». A ce propos, le directeur de la promotion culturelle au HCA, M. Si El Hachemi Assad, a souligné à l'APS que les écrits publics sur le royaume de Koukou sont «très rares», relevant qu'ayant été en contact et souvent en conflit avec la régence turque et le royaume d'Espagne, les souverains kabyles ont laissé des archives inexplorées. Aussi, il a fait savoir que des archives importantes sur cette période, notamment des échanges de correspondance, se trouveraient en Turquie et en Espagne. Selon M. Assad, l'organisation d'une journée d'étude sur le royaume de Koukou se veut une opportunité pour «sensibiliser le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à l'octroi de bourses de doctorat aux étudiants en histoire intéressés par l'histoire de ce royaume et pour encourager la recherche et l'écriture de l'histoire sur cette période par des nationaux, en exploitant les archives existant en Algérie et à l'étranger, notamment en Turquie et en Espagne». Il a ajouté que la rencontre de Tizi Ouzou vise également à «impliquer les Archives nationales à l'exploitation, la récupération et la valorisation de ce patrimoine archivistique et à baptiser une grande rue de la capitale, ou un édifice public important du nom des rois de Koukou».
W. S.

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