Promenade n Il s'habille rapidement et prend soin de ne pas réveiller ses frères qui dorment dans la chambre voisine du salon où il dort.... Sofiane ! Sofiane ! Les deux garçons, au pied de l'immeuble, l'appellent à plusieurs reprises. Une fenêtre s'ouvre. — Sofiane ! Le jeune homme se frotte les yeux. — Hé, je vous ai entendus ! Pas la peine de réveiller tout le quartier ! — descends, nous allons partir ! — je n'ai pas encore pris mon petit-déjeuner… — tant pis pour toi, tu prendras un café sur place ! Il retourne dans la chambre. Heureusement qu'il a rangé ses affaires la veille et que sa mère lui a même préparé un sandwich qu'elle a mis au réfrigérateur. Il s'habille rapidement et prend soin de ne pas réveiller ses frères qui dorment dans la chambre voisine du salon où il dort. Il va à la cuisine. — alors, les vociférations de tes copains t'ont réveillé ! C'est sa mère... Il sourit. — bonjour, maman ! — j'ai entendu dire que tu allais partir sans prendre ton petit-déjeuner ! Sofiane sourit. — nous sommes en retard… c'est un copain qui va nous conduire à la plage ! — copain ou pas copain, tu vas prendre ton petit-déjeuner… Sofiane est prêt à s'irriter. — tu n'as pas compris : ce copain est véhiculé, ça nous permettra d'éviter le bus ! — et moi, je ne veux pas que tu partes le ventre vide ! — je prendrai quelque chose sur place… — ton café est prêt : regarde ! Sur la table, il y a en effet un café au lait et une tartine beurrée. Sofiane sourit. — tu ne pouvais pas le dire avant ? — allez vite, mange ! Il prend le café, mange la tartine rapidement. — tu es contente ? — oui ! — maintenant, je dois partir, sinon ils vont se remettre à appeler. En effet, les cris reprennent. — Sofiane, fais vite ! Il retourne au salon. — j'arrive ! — fais-vite, le copain doit partir ! Il prend son cabas, y fourre son sandwich et dévale les escaliers quatre à quatre. — pas trop tôt ! lui disent ses amis. — vous avez alerté tout le quartier. — Farid est pressé, il va nous transporter gratis, il ne faut pas exagérer ! (à suivre...)