Projet Après avoir brossé un tableau de la situation politique, économique et sociale du pays, Benflis a présenté une série de solutions qu?il s?engage à mettre en ?uvre s?il est élu. Le candidat Ali Benflis a présenté, hier, au cours d?une conférence de presse tenue au Centre international de presse à Alger, les grandes lignes de son programme électoral. Devant une assistance nombreuse composée de journalistes de la presse nationale et internationale, de militants du FLN et de personnalités nationales ayant affiché leur soutien à l?ancien Chef du gouvernement à l?image de Salah Boubnider, Leïla Aslaoui et Abdelaziz Rehabi, Benflis, très sûr de lui, a explicité les grands axes du «projet national rénové». Un projet décliné sur 100 engagements qu?il s?impose de respecter si le peuple lui accorde sa confiance le 8 avril prochain, basé essentiellement sur le changement et s?appuyant sur le triptyque : approfondissement de la pratique démocratique-redynamisation de l?économie nationale selon une approche rénovée-reconstruction de la cohésion nationale. Après avoir brossé un tableau de la situation politique, économique et sociale du pays, Benflis a présenté une série de solutions qu?il s?engage à mettre en ?uvre s?il est élu. Ainsi insiste-t-il sur la séparation et l?équilibre des pouvoirs, la levée de l?état d?urgence, la révision du Code de la famille, de la loi électorale, de la loi sur les partis politiques et celle sur le mouvement associatif ainsi que les statuts de la Fonction publique et de la magistrature, la mise en place de tribunaux administratifs et la neutralité de l?administration vis-à-vis du champ politique. Sur le plan économique, Benflis prône le soutien à l?entreprise et à l?investissement privé à travers notamment la revue à la baisse des charges fiscales et parafiscales, l?aide à la mise à niveau de l?économie nationale et la privatisation «réfléchie». De même, il promet d?ouvrir le champ audiovisuel à l?investissement privé, de dynamiser la Bourse, de réformer le secteur des assurances et de réactiver le Conseil de la concurrence. Sur le plan social, Benflis compte, s?il est élu, lancer 400 000 logements cette année et allonger la durée de remboursement des crédits immobiliers à 25 ans. Cela dit, et à une question sur la crise en Kabylie, Benflis a répondu que ce dossier constituera sa première priorité si le peuple lui accorde sa confiance. «Je ne ferai pas de sous-traitance, je me pencherai personnellement et en priorité sur ce dossier, je mènerai moi-même le dialogue qui sera ouvert à tout le monde», a-t-il affirmé à ce propos. Pour ce qui est du risque de fraude qui plane sur la présidentielle, l?ancien Chef du gouvernement a prévenu que le peuple algérien prendra ses responsabilités si d?aventure il y aura «hold-up électoral». «Les Algériens n?accepteront pas la fraude. Je me tiens prêt à mener bataille contre cette pratique», a-t-il lancé.