Résumé de la 7e partie n A la lecture du message laissé par les ravisseurs du bébé de Charles Lindbergh, la police soupçonne des étrangers d'être dans le coup. Le policier montre un étrange signe, figurant au-dessus du texte : deux cercles, l'un dans l'autre. l'un dessiné en bleu et l'autre en rouge, avec trois trous. — Et ça, qu'est-ce que c'est ? — je ne sais pas, dit l'inspecteur, une sorte de signature… Sans doute pour identifier les autres messages. Et les traces de boue sur le sol ? — Malheureusement, le ravisseur a recouvert ses chaussures d'un linge pour qu'on ne relève pas l'empreinte de sa chaussure. En revanche, l'échelle qui a permis au truand de s'introduire dans la chambre du bébé fournit un certain nombre d'informations. Tout d'abord, les policiers chargés de l'enquête remarquent qu'il ne s'agit pas d'un modèle standard, comme on en trouve sur le marché, mais une échelle en bois, de fabrication artisanale. Elle est démontable et se présente en trois parties. On remarque aussi en partant du bas que la sixième marche est brisée. C'est sans doute le craquement que Charles Lindbergh a entendu du salon. L'homme, ainsi que des traces le montrent sur le sol, est tombé… Autre indice retrouvé : une paire de ciseaux de menuisier… Pour récapituler, le ravisseur est un immigrant d'origine allemande, un immigrant de fraîche date puisqu'il ne maîtrise pas l'anglais… Il a écrit «gut» à la place de «good». C'est un charpentier, à supposer que c'est lui qui a fabriqué l'échelle, ou un menuisier. Il reste encore l'hypothèse qu'il ait commis volontairement la faute d'orthographe et qu'il ait laissé les indices derrière lui pour brouiller les pistes. — Peut-être qu'il cherche à nous faire croire que le ravisseur est un immigré allemand… pour accuser un étranger ! La police voudrait bien que Lindbergh n'ébruite pas l'affaire pour augmenter ses chances de retrouver le ou les ravisseurs, mais Charles Lindbergh, affolé par l'enlèvement, décide de passer à l'action. — demain, dit-il, à sa femme, je vais alerter la presse… — le policier nous a déconseillé de le faire ! — l'affaire est trop complexe, je crains que la police ne retrouve pas les ravisseurs ! Nous comptons beaucoup d'admirateurs, cela va faire du bruit et peut-être décider les ravisseurs à nous rendre le petit ! — c'est vrai, l'opinion publique peut faire pression… Le lendemain, il improvise une conférence de presse que les chaînes de radio diffusent. Il supplie le ou les ravisseurs de lui rendre son petit. Il promet de verser la rançon réclamée et de ne plus faire intervenir la police. «Tout ce que je souhaite, dit-il, la voix tremblante, c'est de retrouver mon cher petit Charles vivant et de pouvoir le serrer de nouveau dans mes bras !» L'émotion est grande aux Etats-Unis et dans le monde. Des centaines de télégrammes arrivent chez les Lindbergh. Il y a même parmi eux un message de soutien du Président américain. (à suivre..)