Résumé de la 25e partie n La malade dont s'occupe Sofiane, meurt. Il réconforte Nadia et son père et promet de s'occuper des formalités de restitution du corps… Quelques jours après, il pense demander des nouvelles de Nadia et de ses proches : il sait où ils habitent, mais il n'ose pas se présenter chez eux. C'est alors qu'il se rappelle que la jeune femme fait son internat en pédiatrie à l'hôpital . Une après-midi, après son service, il va y jeter un coup d'œil. Il l'aperçoit et va vers elle. — Bonjour, dit-il Elle le reconnaît et lui tend la main avec chaleur. — Bonjour ! — Je voulais passer chez vous pour voir comment vous alliez, mais je n'ai pas osé, je ne voulais surtout pas vous déranger ! — Cela nous aurait fait plaisir ! — Et votre père, Une ombre de tristesse passe sur le visage de la jeune femme. — Il est inconsolable, mais avec le temps, il devra se faire une raison. — Espérons-le, dit Sofiane. En tout cas, si vous avez besoin de quoi que ce soit… — Je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour nous ! Il la salue et s'éloigne, mais il fait aussitôt demi-tour. — Vous en avez pour longtemps, — Non, dit-elle, j'ai fini, je dois rentrer. — Alors je vous dépose. — Je ne voudrais pas vous déranger ! — Ça ne me dérange pas du tout surtout que je crois me rappeler que vous habitez pas très loin de mon cabinet. La jeune femme accepte. Mais arrivé au parking de l'hôpital, Sofiane, a une autre idée. — Vous avez déjeuné ? — Non, mais je vais manger à la maison ; — Et si je vous invitais ? il y a, non loin d'ici, un bon petit restaurant… Elle s'apprête à décliner l'offre poliment mais il insiste. — ça vous permettra de changer un peu, et puis, cela me fera plaisir ! Elle doit encore accepter. Cela ne signifie pas que l'invitation lui déplaît, mais elle est d'une grande timidité. Sofiane va la mettre à l'aise en la tutoyant. Elle réagit bien, et bientôt, ils discutent comme de vieux amis. Quand ils sortent du restaurant et qu'il la dépose chez elle, il lui donne un autre rendez-vous, pour le surlendemain, mais cette fois-ci en soirée. — Je ne peux pas laisser mon père seul ! — Alors, ce sera pour le déjeuner ! Elle hésite un peu, il insiste. — ça me fera énormément plaisir ! Elle le regarde. — C'est vrai ? alors, c'est d'accord, dit-elle, après mon service… A suivre K. Yerbi