Résumé de la 24e partie n La malade dont s'occupe sofiane fait une nouvelle crise. Il se rend à l'hôpital, mais cette fois, il ne peut rien pour elle. Elle meurt. Nadia est effondrée, elle s'attendait un peu à cette issue fatale mais elle a espéré jusqu'au dernier moment ; — Courage, lui dit Sofiane — Mon père ne pourra pas supporter le coup ! — Il a besoin de vous… si j'ai bien compris, vous avez aussi un frère... ; — Trois, dit-elle. Deux sont mariés, le plus jeune est étudiant ; il est très attaché à maman ! — Alors, il faut le ménager, lui aussi… En vous montrant courageuse, vous leur remonterez le moral ! Il la conduit jusqu'au couloir où son père, assis sur une chaise, pleure doucement. Nadia se jette dans ses bras. — Que vais-je faire sans elle, demande le pauvre homme ; — Nous sommes avec toi, papa. Sofiane va reconduire la fille et le père chez eux, il promet, le matin, de s'occuper lui-même des formalités pour sortir la défunte de l'hôpital. — Je ne vous remercierai jamais assez, dit Nadia — C'est naturel, dit-il, après tout vous êtes une collègue… ou du moins une future collègue ! Il lui demande son numéro de téléphone et il rentre chez lui. Malgré l'heure tardive, sa mère l'attend. — Je croyais que tu allais passer la nuit à l'hôpital, dit-elle — J'ai assisté la malade ! — Elle va mieux au moins ? — Elle est morte ! — Allah yerham, dit Fatima, que Dieu ait son âme ! Et comment ont réagi son mari et ses enfants, — Très mal… Il va falloir s'occuper des formalités ! Fatima soupire ; — Tu exerces un métier très dur, mon fils… tu n'as pas dîné, bien sûr, — Non, je n'ai pas eu le temps ! — Alors, viens, j'ai gardé ta part au chaud ! — C'est un peu tard, pour dîner ! — Tu ne vas pas dormir sans manger ! Elle le force à aller dans la cuisine et elle s'assoit avec lui. — Dis-moi, cette femme, tu la connais, — Non, dit-il, mais sa fille est médecin à l'hôpital… Alors, entre collègues… — Je comprends, dit Fatima Elle se tait, puis elle ajoute, sur un ton qu'elle veut détaché. — Elle est mariée ? — Qui ? demande-t-il — La fille de cette femme qui vient de mourir… — Je ne sais pas, dit Sofiane, troublé, je ne la connais pas ! A suivre K. Yerbi