Résumé de la 23e partie n La malade que Sofiane prend en charge fait, de nouveau, une crise. Il retourne aussitôt à l'hôpital… Il trouve dans les couloirs le mari de la malade. — Vous n'êtes pas reparti ? lui demande Sofiane, apitoyé — J'ai renvoyé le petit, mais moi je suis resté ! Vous allez la voir, n'est-ce pas ? — Oui, dit Sofiane, ne vous inquiétez pas ! — Nadia est restée avec elle… Si ma femme reprend connaissance, vous voulez bien m'en informer… Je voudrais tant lui parler ! — Je vous enverrai un infirmier. L'homme éclate en sanglots. —Voilà quarante ans que nous sommes ensemble, dit-il, je ne pourrais pas supporter d'être séparé d'elle ! Sofiane lui prend la main et la serre fortement. — Du courage, nous ferons tout pour sauver votre femme ! Et il va à la salle de réanimation. La malade, très pâle, respire difficilement, les yeux fermés. Sofiane examine aussitôt l'électrocardiogramme, puis il aperçoit Nadia, prostrée dans un coin. Elle pleure doucement. Il va vers elle. — Voyons, ne restez pas là, — Elle est perdue, n'est-ce pas ? — Venez, laissez-la se reposer ! — Je ne peux pas la laisser seule ! — Je vais envoyer un infirmier… Votre père est désespéré, il a besoin de réconfort ! Elle se laisse conduire jusqu'aux couloirs. Son père accourt ; — Nadia, comment va-t-elle ? — Mieux, dit la jeune femme ; Mais elle éclate aussitôt en larmes et se jette dans ses bras. — Papa, ô papa ! — Ma pauvre petite. Ils restent ainsi enlacés un long moment. Sofiane, très ému, ne dit rien. Nadia le présente à son père ; — C'est le docteur Sofiane, il s'occupe de maman, il n'est pas de garde mais il est revenu… — Je vous remercie, dit le pauvre homme ; Au même moment, un infirmier vient chercher Sofiane. — La malade.... — Je viens, dit Sofiane, en ne le laissant pas finir sa phrase. — Maman ! s'exclame Nadia ; elle le suit. — Nadia, appelle son père ; — Attends-moi là, dit-elle ; Mais l'homme a compris : ‹Il se jette sur une chaise et se met à sangloter. Sa femme vient, en effet de mourir. Nadia, elle, a rejoint Sofiane. — Il va falloir du courage, lui dit-il. (à suivre ...)