USA-WikiLeaks : diplomatie - Le sous-secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques, William Burns, a affirmé hier, vendredi, que les révélations du site Wikileaks, ont causé «un tort important» à la diplomatie américaine et qu'il ne sera «pas facile» pour les Etats-Unis de rebâtir des relations diplomatiques de confiance. Interrogé sur les mesures à prendre par Washington pour rétablir ces relations de confiance, le directeur politique du département d'Etat a répondu : «D'abord reconnaître que ce n'est pas facile». «Nous allons essayer d'assurer nos partenaires des mesures que nous allons prendre, et (que) nous protégerons la confidentialité des conversations à l'avenir», a-t-il poursuivi. Sahara occidental - Maroc : réunion - La prochaine réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc sur le Sahara occidental aura lieu du 16 au 18 décembre à Manhasset (New York) sous l'égide des Nations unies, a indiqué hier, vendredi, le porte-parole du secrétaire général de l'Onu. Cette quatrième rencontre informelle se tiendra sous les auspices de l'envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, en présence des délégations des deux parties et des représentants des deux pays observateurs, l'Algérie et la Mauritanie. La troisième réunion informelle s'était tenue les 8 et 9 novembre dernier à l'issue de laquelle les parties avaient convenu de se réunir à nouveau au mois de décembre ainsi qu'au début de l'année prochaine «afin de poursuivre, selon des approches novatrices, le processus de négociations». Haïti : présidentielle - Mirlande Manigat, la candidate à la présidence d'Haïti arrivée en tête au premier tour du scrutin, a indiqué hier, vendredi, qu'elle ne voulait plus un nouveau comptage des voix proposé par le Conseil électoral haïtien. La candidate, qui dit avoir pris acte de la proposition du CEP portant sur la vérification des procès-verbaux liés à la présidentielle du 28 novembre dernier. Madame Manigat a toutefois indiqué qu'elle «demeure ouverte à toute initiative pouvant favoriser un dénouement de la crise, pourvu que la solution soit empreinte de transparence et de légalité». Climat : conférence - Un soutien «quasi-unanime» a été apporté hier, vendredi, au texte de compromis proposé par la présidence mexicaine lors de la 16e Conférence internationale sur le climat qui se déroule à Cancun, ont rapporté, aujourd'hui samedi, des médias. L'écrasante majorité des quelque 190 pays de la Convention de l'Onu sur le climat ont dit «oui», avec force, au texte qui se veut le «meilleur compromis» possible sur les dossiers discutés depuis 12 jours dans la station balnéaire mexicaine. La ministre mexicaine des Affaires étrangères, Patricia Espinosa, qui anime les débats, a été longuement saluée avant et au cours des négociations, notamment par l'Union européenne (UE).