Posture n Mahmoud Abbas a exigé, hier, mardi, des réponses à des demandes d'explication sur toutes éventuelles négociations, directes ou indirectes». «Un arrêt total de la colonisation en Cisjordanie et à El Qods-Est occupée», dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat, c'est ce qu'a revendiqué Abbas dans un message transmis à la chef de la diplomatie américaine, Mme Hillary Clinton. «Faute d'accord sur ces références ou de reconnaissance par l'administration d'un Etat palestinien, Abbas a demandé à l'administration américaine de ne pas faire obstruction à ce que les Palestiniens aillent devant le Conseil de sécurité ou l'Assemblée générale de l'ONU», a souligné un responsable palestinien. Le président Abbas est arrivé, hier, mardi, dans la soirée, au Caire afin de participer aujourd'hui, mercredi, à la réunion de la Ligue arabe convoquée à sa requête pour discuter du processus de paix, selon une source officielle palestinienne. Parallèlement, M. Mitchell visitera aussi la capitale égyptienne pour y rencontrer ce mercredi le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa. Face au blocage des négociations, les Palestiniens ont commencé à explorer des alternatives, en particulier en demandant la reconnaissance de leur Etat sur les frontières de 1967. Le Brésil et l'Argentine ont accédé à cette requête et l'Uruguay a annoncé son intention de les imiter en 2011, rappelle-t-on. Hier mardi, l'émissaire de l'ONU au Proche-Orient, Robert Serry, a jugé devant le Conseil de sécurité que la colonisation israélienne est «illégale», ajoutant que la décision d'Israël de ne pas renouveler le moratoire sur la colonisation était «un grave revers». «Ceci est un grave revers et j'ai expliqué d'une façon très claire aux Nations unies (...) que nous continuerons de juger la colonisation illégale au regard de la loi internationale», a déclaré M. Serry. «Nous continuerons aussi de tenir Israël pour responsable au regard de la loi internationale», a-t-il dit, appelant les deux parties, Israéliens et Palestiniens, «à poursuivre les négociations de paix». Sur le plan interne, un nouveau cycle de discussions sur la réconciliation entre les mouvements Hamas et Fatah est prévu fin décembre, a rapporté le site internet local Syrian News citant un haut responsable du Hamas basé à Damas. «La question de la sécurité sera le principal point à l'ordre du jour lors de la rencontre», a indiqué Moussa Abou Marzouk. Il a aussi affirmé que la réconciliation interpalestinienne «est une nécessité nationale», soulignant que son mouvement est «disposé à reprendre les discussions de réconciliation» avec le Fatah «le plus tôt possible».