L'Inter Milan a remporté la Coupe du monde des clubs en écrasant le TP Mazembe (3-0). Après le titre national et le sacre européen, les Intéristes deviennent champions du monde des clubs. Deuxième trophée mondial pour l'Inter Milan après celui gagné en 1965 (il s'agissait alors de la Coupe Intercontinentale). Le réalisme milanais a fait la différence. Avec Pendev et Eto'o, deux des meilleurs joueurs intéristes de ce match, les Italiens n'ont pas tremblé. Pandev donne l'avantage aux siens dès la 13e minute. Seconde action et second but, cette fois-ci c'est Pandev qui sert Eto'o, l'attaquant camerounais étant le passeur sur le premier but. Eto'o place un tir à ras de terre (17'). Heureusement que Milito, maladroit ce soir, loupe son face-à-face (24'), la note aurait pu être beaucoup plus salée. Il aura fallu attendre la demi-heure de la première mi-temps pour voir Mazembe frapper au but, par Kaluyituka, seul joueur en vue de son équipe au cours du match (34'). Seconde mi-temps, et les joueurs congolais se montrent plus entreprenants mais c'est l'Inter qui reste dangereux. Milito, Maicon et Eto'o ont tenté quelques gestes techniques, mais butent sur la défense du Mazembe. L'inter va finalement donner le coup de grâce en marquant un troisième but par l'intermédiaire de Biabiany (85'). 3 à 0, score lourd mais logique, tant l'Inter s'est montré supérieur. Les Nerazzurri, 45 ans après Quarante-cinq ans après son titre de 1965, l'Inter Milan a remporté la Coupe du monde des clubs en dominant aisément les vaillants Congolais du TP Mazembe (3-0). Ils attendaient ce jour depuis le 23 mai dernier et leur sacre en Ligue des champions aux dépens du Bayern Munich (2-0). Quarante-cinq ans après le sacre de 1965 (la compétition s'appelait alors la Coupe Intercontinentale), qui avait suivi celui de 1964 sous les ordres de Helenio Herrera, le fameux entraîneur qui inventa le catenaccio, l'Inter s'adjuge ce trophée si convoité. Et Massimo Moratti, qui désirait tant ce titre, succède à son père Angelo, président en 1955 et 1968. L'Inter, quatrième club européen consécutif à être décoré, a en effet tué le match en seulement quatre minutes. Porto Alegre prend la 3e place Battu mardi en demi-finale par le TP Mazembe (2-0), le club de Porto Alegre s'est consolé ce samedi en remportant le match de classement du Mondial des clubs. Les Brésiliens sont venus facilement à bout des Sud-Coréens de Seongnam (4-2). Il y a quatre ans, l'Internacional Porto Alegre montait sur le toit du monde en dominant le FC Barcelone en finale (1-0). Cette fois, la prestigieuse équipe brésilienne a dû se contenter d'une médaille en bronze, ou en bois c'est selon. Dominés logiquement par le TP Mazembe (2-0) mardi dernier, les hommes de Ceslo Roth ont sauvé leur honneur en prenant la 3e place après leur victoire face à Seongnam. Contre les champions d'Asie, ils se sont même rebellés, marquant pas moins de quatre buts, dont deux d'Alecsandro. La formation adverse a limité les dégâts en fin de match grâce à un doublé de son milieu colombien Mauricio Molina. N'Diaye : «Ils étaient supérieurs» «Ils ont été beaucoup plus forts que nous et ont mérité largement la victoire. Le métier et l'expérience ont gagné ce soir. Physiquement, on était épuisés. Les matches précédents, celui contra Pachuca (victoire 1-0 en quarts) et contre l'Inter (de Porto Alegre brésilien, 2-0 en demi-finales) avaient été durs. Il nous a manqué une journée de plus de récupération. Les latérales n'ont pas été à leur meilleur niveau, cela a compliqué la tâche des arrières centraux. L'équipe n'a pas été à son meilleur niveau ce soir. Il y a de très bons joueurs dans le continent africain, mais on est encore loin. Mazembe a franchi un palier et une autre équipe (africaine) pourra l'imiter à l'avenir. L'Afrique a progressé, on l'a vu avec le Ghana, qui a été très proche des demi-finales (du Mondial 2010). Eto'o m'a félicité. J'ai travaillé au Cameroun (Cotonsport), on a parlé un petit peu du pays. Il m'a encouragé". Benitez : «Ce n'était pas facile» «Ce n'était pas un match facile. Tout le monde pensait qu'on allait gagner tout en jouant bien. Nous étions bien concentrés et avons obtenu ce résultat. Je dédie cette victoire à ma famille, à tous les gens qui m'entourent, l'encadrement technique, aux joueurs et à tous les supporteurs de l'Inter et un peu aussi à ceux de Liverpool, puisqu'en 2005, nous n'avions pas pu l'obtenir» (Liverpool, dirigé par Benitez, avait été battu par Sao Paulo). Pillages à Lubumbashi La police a dû intervenir et tirer plusieurs coups de feu en l'air samedi à Lubumbashi, dans le sud-est de la RD Congo, pour mettre fin à des pillages de boutiques de ressortissants chinois après la défaite du club local de Mazembe en finale du Mondial des clubs, ont rapporté des correspondants de presse. Peu après la défaite du Tout-Puissant Mazembe, le club de Lubumbashi, face à l'Inter Milan (3-0) à Abou Dhabi, des spectateurs qui regardaient le match dans le centre de la capitale du Katanga (sud-est de la RDC) se sont mis à casser les vitrines et à piller plusieurs boutiques de téléphonie mobile appartenant à des ressortissants chinois. Le calme est revenu rapidement et aucune personne n'a été blessée, selon les mêmes sources. Kidiaba, un rempart impressionnant Impressionnant sur sa ligne et bondissant lorsque son équipe marque, le gardien des Corbeaux Muteba Kidiaba sait qu'à 35 ans, sa carrière est derrière lui. Mais ses performances aux Emirats arabes unis lui permettront peut-être de réaliser son rêve d'avoir une expérience européenne. Même souhait pour Kaluyituka qui a été récompensé par le Ballon d'Argent adidas. Pour cette année, les Corbeaux reprennent la route de Lubumbashi les mains vides. Mais l'accueil qui les attend n'aura rien à envier à celui des champions du monde. «Ce que nous avons fait est historique. J'espère que l'accueil sera très chaleureux. Nous l'avons mérité», conclut l'heureux capitaine. Eto'o meilleur joueur Auteur du deuxième but de l'Inter en finale face au TP Mazembe (3-0 pour l'Inter), Samuel Eto'o (photo Reuters) a été désigné meilleur joueur de la Coupe du monde des clubs, samedi par la FIFA. L'attaquant camerounais succède à Lionel Messi (FC Barcelone), lauréat en 2009. Eto'o devance Dioko Kaluyituka (TP Mazembe) et Andres D'Alessandro (Internacional). Le palmarès 2000: Edilson (BRE/Corinthians) 2005: Rogerio Ceni (BRE/Sao Paulo) 2006: Deco (POR/Barcelone) 2007: Kakà (BRE/AC Milan) 2008: Wayne Rooney (ANG/Manchester United) 2009: Lionel Messi (ARG/FC Barcelone) 2010: Samuel Eto'o (CAM/Inter Milan) Le coach de l'Inter réclame soutien et respect Rafa Benitez, l'entraîneur de l'Inter Milan vainqueur du Mondial des clubs samedi à Abou Dhabi, a réclamé du soutien et du respect de la part du club pour pouvoir continuer sa mission à la tête des Nerazzurri, pas au mieux en championnat d'Italie. «Mes relations avec le président (Massimo Moratti) sont bonnes, mais je demande au club soutien et respect, a affirmé Benitez après avoir conquis son premier trophée avec l'Inter. Parce qu'après tout ce qui s'est dit pendant l'été, ce n'est pas facile pour moi. Il existe trois possibilités. La première est qu'on me soutienne et me donne quatre ou cinq joueurs pour renforcer l'équipe. La deuxième est le statu quo, continuer de la même manière sans projet ni ambitions pour arriver dans les mêmes conditions au mois de mai. Enfin, la dernière, c'est qu'ils parlent avec mon avocat», a détaillé le technicien espagnol, très critiqué depuis qu'il a succédé à José Mourinho l'été dernier. «Mes relations avec le club sont bonnes, mais je suis un professionnel et je suis dans le football depuis 25 ans. Je réclame donc du respect et du soutien», a conclu Benitez. Lúcio : «Nous terminons l'année en beauté» En 13 ans de carrière, Lúcio a déjà remporté une Coupe du Monde de la FIFA, une Coupe des Confédérations de la FIFA, une Ligue des champions de l'UEFA, le championnat d'Allemagne et celui d'Italie. Il fait partie de ces joueurs insatiables, qui ont besoin de gagner pour se maintenir au plus haut niveau. Hier à Abou Dabi, l'expérimenté défenseur central du FC Internazionale Milano a remporté l'un des rares titres qui manquaient à son tableau de chasse : la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Après avoir fêté le sacre avec ses coéquipiers dans le vestiaire, le Brésilien a rappelé le long chemin parcouru par l'Inter pour arriver en finale de l'épreuve suprême des clubs au niveau mondial, face au TP Mazembe. «C'est une belle récompense pour cette année magnifique. Nous avons gagné la Ligue des Champions et maintenant nous pouvons encore faire la fête car nous sommes champions du monde des clubs», s'enthousiasme l'intéressé.
