Opération n le processus du rachat de Djezzy se poursuit, avec la sélection par le gouvernement algérien du cabinet conseil qui va l'accompagner dans cette opération. Selon le journal électronique TSA (Tout sur l'Algérie), le gouvernement algérien a déjà fait son choix, en optant pour le cabinet américain Cuturs, Mallet-Prevost-Mosle-LLP, spécialisé dans l'arbitrage international. Le choix de Cuturs-Mallet-Prevost-Mosle-LLP coûterait à l'Etat algérien 1,8 million d'euros pour une période de trois mois, précise la même source. Fondé en 1830, ce cabinet américain possède treize bureaux situés aux Etats-Unis, en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Sur son site, le cabinet précise qu'il a déjà accompagné des Etats et des multinationales, des compagnies publiques, familiales, etc. dans des opérations internationales. Ainsi, à travers ce contrat de trois mois, Cuturs-Mallet-Prevost-Mosle-LLP devra proposer au gouvernement algérien une stratégie et surtout l'aider à déterminer la valeur de Djezzy car, rappelant-le, le prix souhaité par OTH (7,8 milliards de dollars) est nettement au-dessus de ce que l'Etat algérien semble prêt à débourser pour nationaliser Djezzy. Il se situerait entre 2 et 3 milliards de dollars. L'annonce officielle de l'attribution de ce contrat devrait intervenir dans le courant de la semaine prochaine, précise le journal électronique. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication avait annoncé récemment, en marge de la séance de réponses aux questions des membres du Conseil de la nation, que le nom du bureau d'études sera connu avant la fin du mois de décembre. M. Benhamadi avait affirmé que la valeur de Djezzy sera déterminée par le marché et le bureau d'études qui accompagnera le gouvernement algérien. «C'est l'évaluation du bureau d'études et le marché qui vont déterminer la valeur réelle de Djezzy», avait-il précisé. Par ailleurs, il faut rappeler que dix cabinets et banques d'affaires avaient répondu à l'appel d'offres lancé par le gouvernement algérien : Renaissance Capital (Grande-Bretagne), le groupement Rothschild (France), Global Investment House (Koweït), Goetz Partners (Allemagne), Cuturs, Mallet-Prevost-Mosle-LLP (Etats-Unis), HSBC (G.B.), Grant Thornton (France), Swicorp (Arabie saoudite), Shearman and Sterling-LLP (France), RSM (Tunisie).