J'ai vu Ghaza trois jours sous le blocus, est l'intitulé du livre de la journaliste-écrivaine Samia Belkacem, présenté hier à la galerie Mohamed-Khadda, au siège de l'association El-Djahidia. C'est le drame des Palestiniens vécu et raconté avec la sensibilité de l'Algérien qui, lui aussi, a souffert des affres du colonialisme, a estimé dans son intervention Mohamed Tine, ancien enseignant de la faculté des sciences politiques de l'université d'Alger. L'ouvrage de 87 pages, publié aux éditions Socrate, est un recueil de récits et de témoignages sur le quotidien du peuple palestinien face au blocus israélien, mais aussi l'expérience vécue par une journaliste, trois jours durant, à Gaza. «Trois jours et trois nuits peuvent sembler relativement courts, mais à Gaza, sous le blocus israélien, ils paraissaient interminables et pendant ce temps nous avons réellement palpé la tragédie des Gazaouis, une tragédie que nous ne connaissions qu'à travers ce que nous lisions ou entendions», explique l'auteure dans l'introduction de son livre.