La défaite de son équipe favorite au Superbowl, la traditionnelle finale du championnat de football américain (NFL), entraîne une augmentation du nombre de morts par crise cardiaque, particulièrement chez les femmes, selon une étude américaine dévoilée aujourd'hui, lundi. Les auteurs de cette étude ont examiné les données portant sur les habitants de Los Angeles, dont l'équipe a perdu le Superbowl en 1980 avant de l'emporter quatre ans plus tard. Ils ont constaté une augmentation de 15% du nombre de morts par infarctus chez les hommes après la défaite de leur équipe. Cette augmentation est plus importante chez les femmes (+27%) sans que les chercheurs sachent précisément déterminer si elles sont, elles aussi, de ferventes supportrices déçues ou pâtissent de l'ambiance à la maison après une défaite. «Le Superbowl peut provoquer une réponse émotionnelle similaire chez les hommes et les femmes ou alors peut-être que la réaction d'un homme à la défaite au Superbowl a une incidence sur l'état émotionnel de sa partenaire», hasardent les auteurs de l'étude.