La 61e Berlinale, qui s'ouvre demain, jeudi, sous la présidence d'Isabella Rossellini, mise sur la créativité et le renouveau, avec du cinéma Art et Essai en 3D, les débuts de Ralph Fiennes derrière la caméra et un coup d'œil sur le dernier Madonna. Les allées du festival frémissent d'une possible apparition de la pop star, alors que des extraits de son nouveau film, W.E, devraient être dévoilés en avant-première mondiale sur le Marché européen du film, où se vendent et s'achètent les droits des films à l'exportation. Réduite à 16 longs-métrages seulement, contre 20 l'an passé, la compétition pour l'Ours d'Or, la récompense suprême qui sera remise le 19 février, fait délibérément place aux jeunes cinéastes et aux femmes, selon la volonté du directeur du festival, Dieter Kosslick. Le Festival s'ouvre jeudi soir avec la projection, hors compétition, du western des frères Coen, Joel et Ethan, qui signent avec True Grit le remake d'un grand classique du genre, 100 dollars pour un shérif de Henry Hathaway (1969) : le film totalise dix nominations aux Oscars. Puis Margin Call, du réalisateur américain J.C. Chandor lancera la compétition officielle vendredi, avec Kevin Spacey, Demi Moore et Jeremy Irons, en directeur d'une entreprise financière en plein crack boursier.