Résumé de la 40e partie n Par une nuit d'orage, l'ogre a enlevé El-Euldja. Ses sept frères ont décidé de la reprendre. L'aîné part le premier. Il traverse la forêt et arrive chez l'ogre. Celui-ci l'aperçoit et accourt vers lui. — Qui es-tu toi ? — Je suis le frère d'El-Euldja ! L'ogre alors se montre avenant. — Bienvenue, chez moi, beau-frère ! Dès qu'elle le voit, sa sœur se met à pleurer, car elle a compris que l'ogre allait le dévorer. Cependant l'ogre fait préparer un repas pour son hôte. Il pose devant lui un bœuf rôti et une grande terrine de couscous et lui dit. — Mange ! Je vais faire un tour et quand je reviendrai, je veux que tu aies tout dévoré ! L'ogre sort. Le jeune homme se désole. — Comment manger tout cela ? A peine a-t-il commencé à manger que l'ogre revient. — Peuh, tu as à peine entamé la nourriture. Il se jette dessus et, en un clin d'œil, il a tout avalé. — Voilà comment mangent les hommes ! Il s'essuie la bouche. — Maintenant, dit-il, nous allons nous battre ! Il prend deux épées : une en bois et une autre en acier. — Laquelle prends-tu ? — Je prends l'épée en acier, dit le jeune homme. — Alors, je prendrai l'épée en bois. Dès le premier coup, l'ogre fait voler en éclats l'épée du jeune homme : en fait, elle était en verre ! Il veut se jeter sur lui pour le dévorer mais El-Euldja se met à le supplier. — Ne le mange pas ! L'ogre réfléchit : — C'est vrai, je vais le mettre en réserve peut-être que ses frères le rejoindront, alors je me régalerai ! Il enferme le jeune homme dans une jarre. Chaque matin, en cachette, sa sœur lui apporte de l'eau et de la nourriture de sorte qu'il demeure en vie. Cependant, le père et les frères d'El-Euldja sont inquiets. — Voilà longtemps qu'il est parti ! La mère soupire. — L'ogre l'a peut-être dévoré… Alors son second frère se lève. — Je vais aller chercher ma sœur ! Il se lève et part à son tour. L'ogre le reçoit, comme son frère. — Bienvenue au frère de mon épouse ! Il lui fait subir les mêmes épreuves qu'au premier : un énorme repas qu'il n'arrive pas à terminer et un combat dont il sort vainqueur ! — Peuh, lui dit-il, tu n'es qu'une chiffe-molle ! Il l'enferme lui aussi dans une jarre. (A suivre...)