Résumé de la 91e partie n La police procède à une enquête. Une autopsie de Léon Besnard est faite. On découvre, dans ses organes, des doses importantes d'arsenic. Pour les policiers, il n'y a pas de doute : Léon Besnard est mort empoisonné ! Le 21 juillet, à 7h du matin, on frappe chez Marie. — qui est-là ? demande-t-elle, apeurée. — police ! Il se passe un certain temps avant qu'elle n'ouvre la porte. — je me méfie quand on vient frapper à ma porte… Mes voisins ne sont pas toujours corrects avec moi ! Le commissaire principal Nocquet lui signifie l'objet de sa visite. — madame Besnard, vous êtes en état d'arrestation ! Marie fronce les sourcils. — c'est toujours pour cette affaire de sorcellerie ? — non, madame… Elle le regarde, étonnée. — alors, c'est pour le cambriolage de la maison de madame Pintou… Comme pour le château d'Auguste Massip, on veut me coller cette affaire ! — il ne s'agit pas de cela ! Marie s'énerve. — voyons, s'il ne s'agit pas de ces affaires regrettables, pour quelle raison procédez-vous à mon arrestation. Je n'ai rien fait ! Le commissaire est plus grave. — madame, vous êtes inculpée dans une affaire de meurtre ! Elle s'affole. — de meurtre ? — oui, vous êtes accusée d'avoir empoisonné votre défunt époux ! Elle réprime un rire nerveux. — voyons ce n'est pas sérieux ! — le corps du défunt a été exhumé, des analyses ont été faites et on a trouvé une quantité importante d'arsenic dans ses organes ! — cela ne peut être moi ! — vous avez le temps d'organiser votre défense ! Il s'adresse à elle. — allez-vous me suivre ou faut-il vous menotter ? Elle soupire. — je vous prie, épargnez-moi cette humiliation… Elle le suit. Mais dehors, devant sa maison, les voisins sont sortis et certains ne cachent pas leur joie à ce qui vient d'arriver. — enfin, on l'arrête ! — il faut la juger ! — elle aura le châtiment qu'elle mérite ! (A suivre...)