Problème n Si un secteur mérite bien l'attention de tout le monde, c'est bien celui du transport dans la wilaya de Blida. Transport public, Circulation, gares, et sécurité routières ainsi que les accidents concernent tout le monde. La 4e session de l'APW tenue mercredi dernier, à Blida a eu à aborder cette thématique parmi d'autres telles les bibliothèques communales, les écoles sportives et la révision des Pdau pour les communes de Boufarik et Oued Djer. L'impact économique issu du transport a été un des volets sur lequel a insisté l'orateur. Ce dernier n'a pas hésité à mettre sur un pied d'égalité l'eau, l'électricité et le transport. «Il est vital d'accorder toute l'importance au transport dans notre wilaya, produit de première nécessité, ainsi que la situation des étudiants», dira-t-il. La centralisation des services administratifs à l'intérieur de la wilaya de Blida dans le périmètre du chef-lieu a pour conséquence un étranglement des principales artères et une étude récente a relevé trois grands axes : Blida - Boufarik ; Blida - Meftah - Bouinan - Bougara - Larbaâ et, enfin, Mouzaïa - El-Affroun. L'apport du privé n'a point résolu le problème d'autant que les gares routières n'existent pratiquement pas. Le chef-lieu ne dispose pas encore d'une gare routière digne de ce nom et celle de Guessab tout près de l'Opow et du stade Tchaker, demeure toujours provisoire depuis dix ans. L'entreprise publique pour le transport urbain, créée et en activité depuis 2007 avec ses 30 bus, ne couvre pas encore les besoins relevés par la commission. 62 lignes urbaines sont exploitées par 508 personnes faisant circuler 578 bus de 15 615 sièges pour une distance de près de 800 km couvrant le territoire de la wilaya de Blida. Le transport rural possède également ses caractéristiques. On signale l'existence de 85 lignes appartenant à 595 exploitants avec 653 bus de 13 193 sièges. Selon le représentant de la commune d'El-Affroun, certaines lignes du côté de Oued Djer et Aïn Romana ne sont pas complètement couvertes. Nouvelle donne en matière de transport, celui des enfants scolarisés : 35 bus sont affectés à ce service avec des insuffisances constatées pour les communes de Hammam Melouane et Guerouaou qui ne disposent que de 3 bus chacune pour le transport de plus de 150 enfants. Sept communes n'utilisent pas de transport scolaire et aucune réponse n'avait été donnée à ce sujet. Parmi ces communes Blida, Oued El-Alleug et Meftah. Parmi les recommandations retenues figurent la nécessité de la revue des gares routières de Blida, Bougara et Boufarik ainsi que l'idée d'un métro pour Blida afin de mettre fin à l'étranglement sur certaines voies, surtout aux heures de pointe.