Résumé de la 12e partie n Nadjet cache à ses parents sa relation avec Salim. Le garçon, lui, s'impatiente, parce qu'il veut demander au plus vite sa main. Quelques instants après, Baya est allée la retrouver dans sa chambre où elle s'est réfugiée. — Je comprends ta réaction, ma fille, tu avais honte devant ton père et tes frères ! Excuse-moi, j'aurais dû te le dire d'abord, à toi, puis à eux ! Nadjet ne répond pas. — Tu m'en veux ? Allons, j'étais si heureuse que j'ai voulu faire une surprise à toute la famille ! — Tu m'as choquée, lâche Nadjet. — Allons, n'exagère pas…Ton père et tes frères sont des hommes modernes, ils ne sont nullement choqués ! — C'est moi que tu as choquée, répète la jeune fille. — Bon, je te demande pardon ! Nadjet lève les yeux vers elle : elle lui demande pardon ! La petite souad arrive. — Retourne au salon, lui dit sa mère. J'ai à parler à ta sœur ! — Laisse-la, dit Nadjet. — Bon, bon, dit Baya, surprise par cette réaction, mais ne voulant pas contrarier sa fille, elle la laisse. Maintenant dis-moi, ce que tu penses de cette demande ? Nadjet lève vers elle un visage hostile, qui fait reculer sa mère. — Hé, qu'est-ce que cette façon de me regarder ? — Tu m'as posé une question ? dit la jeune fille. — Oui, je te demande ce que tu penses de la demande de ta tante. — C'est tout de suite non ! Baya change de couleur. — Tu plaisantes ! — Et pourquoi plaisanterai-je ? Tu m'as demandé une réponse à la demande qui m'a été faite, je réponds non, je suis libre, non ? Elle a haussé le ton. Baya ferme aussitôt la porte de la chambre. — Parle moins fort, ton père et tes frères pourraient nous entendre nous disputer… Elle change de ton. Elle prend sa fille par la main, lui parle doucement. — Ma petite, je reconnais que je t'ai choquée… Mais cela dit, je pense que cette demande ne peut être que la bienvenue. Epouser ton cousin, le fils de ma sœur, n'est-ce pas la meilleure chose qui puisse t'arriver ? Une tante maternelle, c'est comme une mère ! C'est moi que tu trouveras chez elle. Et puis, Rabah, c'est un garçon adorable… Adorable et plein d'avenir ! Nadjet secoue la tête. — Je n'ai pas l'intention de me marier ! Toi-même, tu me le disais : je dois penser à mes études ! — Mais tes études prennent fin bientôt ! — J'ai l'intention de faire un magistère ! — Rien ne t'empêchera de te marier… tu exigeras de ton cousin qu'il te laisse poursuivre tes études. De toute façon, je te laisse réfléchir. Nous reparlerons de tout cela ! (A suivre...)