Répartition n Ce quota de logements a été alloué à quatre communes dont Bordj Ménaïel, Khemiss El-Khechna et Boudouaou El-Bahri. Ces collectivités sont considérées comme les plus touchées par le phénomène de l'habitat précaire. Près de 7 000 logements sociaux destinés à la résorption de l'habitat précaire sont actuellement en cours de réalisation dans la wilaya de Boumerdès, a-t-on appris auprès de la Direction de la construction et de l'urbanisme (DUC Ce programme de logements, destiné à la wilaya au cours de ces trois dernières années à la faveur des plans de développement sectoriels, est «attendu à la réception à partir de 2012», a-t-on précisé de même source. La première tranche de ce programme est constituée de 1 000 unités et remonte à l'année 2007. Ce quota de logements a été alloué à quatre communes dont Bordj Ménaïel, Khemiss El-Khechna et Boudouaou El-Bahri. Ces collectivités sont considérées comme les plus touchées par le phénomène de l'habitat précaire. Un second quota de 1 500 unités, destiné à la wilaya en 2008, est également notifié, au même titre qu'un troisième quota de 2 100 débloqué en 2009. En 2010, Boumerdès a bénéficié d'un quota supplémentaire de 2 060 logements sociaux, dont une partie est en cours de notification par la commission de wilaya au profit de communes souffrant particulièrement de la prolifération de l'habitat précaire, a-t-on signalé à la DUC. Près de 7 300 constructions précaires occupées par 8 000 familles ont été recensées sur le territoire de Boumerdès à la fin 2008, selon la wilaya. «Ces constructions sont implantées dans 261 sites répartis sur 27 communes sur les 32 que compte la wilaya», selon la même source, qui s'appuie sur le recensement de 2008. Ces habitations précaires sont particulièrement visibles dans les communes côtières de la wilaya, à l'instar de Boudouaou El-Bahri, considérée comme la plus touchée par ce phénomène en dépit de sa superficie relativement réduite. Elle compte, à elle seule, près de 800 unités. D'autres villes côtières de la wilaya font face au même problème épineux comme Cap Djinet (600 unités), Zemmouri (400) et Boumerdès (plus de 300 unités).