En visitant le Salon de l?immobilier l?on était étonné de voir l?Eplf d?Alger présenter des projets réalisés ailleurs que dans l?algérois. Celle-ci compte, effectivement, des projets d?habitat dans d?autres wilayas telles que Tipaza, Boumerdès, Skikda ou Annaba qu?elle réalise pour répondre à la demande locale. Et c?est le cas pour les 19 Eplf qui activent à travers le territoire national et se livrent, selon les témoignages de certains de leurs cadres, à une véritable guerre de tranchées pour décrocher les assiettes de terrain qui serviront à leurs projets futurs. Les explications qui nous ont été fournies par les cadres de ces agences indiquent que cette procédure entre dans le cadre des activités commerciales courantes de ces Eplf. Ces dernières, régies par le statut d?Epic, n?hésitent pas à sillonner le territoire national à la recherche de terrains porteurs de marchés. L?autre nouveauté réside dans le fait que les Eplf se sont attaquées à un autre créneau aussi porteur que l?habitat, à savoir les projets d?équipements. Il s?agit d?un ensemble d?infrastructures commerciales, de loisirs et de détente qui veulent répondre au déficit énorme constaté au niveau des cités dites «dortoirs», comme celle de Aïn Naâdja et de Bab Ezzouar. «Un déficit qui inspire certaines personnes à transformer des appartements en bureaux, agences, ou lieux de commerce pour répondre à ces besoins», explique une représentante de l?Eplf d?Alger.