Travail n Les premières expertises ont déjà été lancées à partir de l'Hôtel de Ville et de la place des Martyrs, par deux équipes qui progresseront simultanément pour se rejoindre au niveau de l'avenue Didouche-Mourad. Des équipes techniques de l'organisme national de contrôle technique de la construction (CTC), sont à pied d'œuvre à Skikda afin d'expertiser le vieux bâti de la ville, a-t-on appris hier, mercredi, auprès des services de l'habitat de la wilaya. Un périmètre, situé au centre-ville, et dans lequel sont érigées 2 000 constructions, a été délimité et divisé en plusieurs îlots pour faciliter le travail des 20 ingénieurs désignés par cet organisme public pour la réalisation de cette opération. Devant particulièrement prendre en charge l'expertise du génie civil, ils seront accompagnés d'une quarantaine de chercheurs de l'université du 20-Août 1955 de Skikda à qui échoira la mission de mener des enquêtes économiques, juridiques et sociales, a-t-on ajouté de même source. Les premières expertises ont déjà été lancées à partir de l'Hôtel de Ville et de la place des Martyrs, par deux équipes qui progresseront simultanément pour se rejoindre au niveau de l'avenue Didouche-Mourad. Un délai «de trois à six mois» a été fixé à cette mission pour la remise de ses conclusions aux autorités locales, a-t-on précisé à la wilaya, tout en rappelant que le wali a récemment installé une cellule regroupant des représentants des différentes administrations concernées par le dossier du vieux bâti, avec pour mission d'assister le CTC dans l'élaboration d'une étude liée à l'ensemble des vieilles constructions de l'ancienne ville. Cette étude permettra, en premier lieu, de mettre à la disposition des autorités locales un «véritable tableau de bord, sous forme de logiciel, à même de servir de base dans le choix des options de prise en charge du problème du vieux bâti dans toute sa complexité». Ce tableau de bord comprendra également toutes les informations et les schémas de chaque îlot d'habitations, où seront répertoriées toutes les constructions, selon leur état : peu, moyennement ou fortement dégradé, ou encore menaçant ruine, a expliqué la même source.