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“Les gens doivent se manifester”
Le CTC poursuit ses expertises à Boumerdès
Publié dans Liberté le 05 - 06 - 2003

Nombre de constructions détruites par le séisme sont illicites, donc non répertoriées par le CTC.
L'évaluation technique des dommages des constructions, initiée au niveau de la wilaya de Boumerdès par les ingénieurs et les équipes de l'organisme de Contrôle technique de la construction (CTC), ne concerne pas l'ensemble des bâtisses que comptent les 9 daïras et les 32 communes de la wilaya.
C'est du moins ce qu'a laissé entendre, hier, Madani Azzi, directeur technique du CTC centre, également membre de la cellule de crise. “Les gens doivent se manifester et se faire connaître. Nous n'avons pas les fichiers, car beaucoup de constructions sont illicites et donc non répertoriées”, a déclaré ce gestionnaire, en dégageant la responsabilité de son organisme par rapport à ces “tricheurs” et par rapport aux établissements économiques et commerciaux et aux institutions bancaires, qu'ils soient publics ou privés. “Ceux qui se sont présentés à nous ont reçu les experts du CTC, mais ceux qui ne se sont pas manifestés, ce n'est pas notre faute”, a expliqué M. Azzi, en notant plus loin que “la priorité” a été accordée jusque-là aux équipements publics, tels que l'université, les sièges de l'administration (wilaya, daïras, APC…), les centres sanitaires et le secteur de l'industrie, ainsi que les organismes sociaux.
Le directeur du CTC centre a catégoriquement refusé de nous communiquer les statistiques se rapportant à l'évaluation des dommages en sa possession, se limitant à des bribes d'informations trop évasives.
Ainsi, on a appris que l'entreprise Eriad, ayant sollicité les services du CTC, a été expertisée. Le problème qui se pose actuellement à cette entité économique est de “délimiter un périmètre de sécurité, car les équipements sont affectés”, selon M. Azzi.
Ce dernier a également soutenu que les gestionnaires d'Eriad “doivent à présent s'adresser à des spécialistes, dans le domaine des silos, notamment en matière de précautions à prendre”. Notre interlocuteur a reconnu à demi-mots que c'est surtout le privé qui tarde à se rapprocher de l'organisme de Contrôle technique de la construction : “Ce sont peut-être les privés qui temporisent...”
Interrogé plus tard sur les dernières rumeurs faisant état de la construction des cités de la ville de Boumerdès sur du remblai et des risques particuliers que comporterait le chef-lieu de wilaya, l'expert du CTC a répondu : “Boumerdès était une ville touristique et elle est à présent une wilaya.
Mais nous n'avons recensé aucun risque particulier. Le problème de fond est celui du respect des normes parasismiques, avec bien sûr la part de risques mesurés.” M. Azzi a, par ailleurs, noté que tout le littoral algérien “est exposé aux risques sismiques”. Et d'ajouter avec un sourire : “Il faut vivre avec.”
H. A.


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