Les structures locales de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) commencent à réorganiser les conditions d'accueil, afin d'améliorer la prise en charge des flux très importants de jeunes promoteurs, a déclaré à l'APS Mme Samira Djaider, chef du département de l'accompagnement et de la formation à l'Ansej. C'est ainsi que pour mieux informer et orienter les postulants sur les nouvelles mesures, des supports de communication diversifiés (prospectus, dépliants...), expliquant ces mesures, ont été distribués dans les 48 antennes et 70 annexes de l'Agence opérationnelle à l'échelle nationale. A l'accueil, ce sont des diplômés de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle qui ont été placés dans certaines annexes de l'Ansej par le biais du Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (Daip). Cette insertion, explique-t-on, vise à consolider les moyens humains chargés d'assurer l'accompagnement des jeunes promoteurs de l'Ansej bénéficiaires de nouvelles mesures sur l'emploi. L'Ansej avait lancé, il y a deux mois, un programme de formation au profit de ses agents chargés de l'accueil et de l'orientation. Cette formation est encadrée par l'Institut international de communication (Iicom). Par ailleurs, la convention tripartite regroupant les représentants de l'Ansej, des banques et du Fonds de garantie a été revue dernièrement pour adapter ses clauses au contenu des nouvelles mesures. Mme Djaider a également affirmé que toutes les activités gelées auparavant étaient actuellement ouvertes aux jeunes pour la création de leurs microentreprises et qu'une démarche était entreprise en vue d'alléger les dossiers administratifs relatifs à la création de ce type d'entreprise. Mme Djaider a affirmé que tous les promoteurs ayant déposé leurs dossiers de projets d'activités à l'Ansej, avant le 6 mars, et qui n'avaient pas bénéficié de Prêts non rémunérés (PNR) de l'Agence avant cette date étaient concernés par les nouvelles mesures sur l'emploi. Les conditions et le niveau d'aide apportée aux jeunes promoteurs ont été fixés par un décret exécutif publié au Journal officiel. Selon ce texte, le seuil minimum des fonds propres des jeunes promoteurs dépend du montant de l'investissement de création ou d'extension projeté. Il est fixé à 1% du montant global de l'investissement, lorsque celui-ci est inférieur ou égal à 5 millions de dinars, et à 2% du montant de l'investissement lorsque celui-ci se situe entre 5 millions de dinars et 10 millions de dinars.