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Histoires vraies
«Tu vas voir, c'est amusant» (3e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 04 - 2011

Résumé de la 2e partie n Stephen Howard est accusé par Krystie James d'avoir tué les enfants. Les policiers bien que sceptiques, l'interrogent tout de même...
Krystie James, à onze ans, est une enfant particulièrement belle. Plus que belle, même : le visage est un peu trop triangulaire, le front un peu trop large, le menton trop pointu, mais ces immenses yeux bleus ! ce nez droit ! ces lèvres charnues, bien dessinées, qui n'ont pas besoin de rouge pour être si rouges, et surtout ces expressions d'une malice étincelante donnent à la fillette un charme fou. Comme le temps a fraîchi ce matin, elle porte une petite robe de laine grise.
L'interrogatoire ne donne rien. L'enfant répond avec aplomb, beaucoup de logique et sans se contredire, faisant preuve d'une intelligence et d'une vivacité d'esprit nettement au-dessus de la moyenne. Toutefois, le détective emporte, glissées dans une enveloppe, quelques fibres de la robe de laine grise et la liste des petites amies de l'enfant.
La première sur cette liste : Pamela Collins, est en colonie de vacances. L'aînée de ses trois sœurs, en recevant le policier, lui raconte alors une curieuse anecdote : il paraît qu'après le premier crime, courant juillet, Krystie James lui aurait demandé :
«Si on tue quelqu'un, on va au ciel ou en enfer ?» Et la jeune fille lui aurait répondu :
«Ça dépend pourquoi on a tué, comment on a tué et si l'on a du remords.
— Et si on en tue deux ? insistait alors Krystie James. (Comme la réponse tardait à venir, elle ajoutait). Je te demande cela parce que je trouve que les policiers sont idiots de croire que William est mort par accident. En réalité, il a été assassiné, je le sais.»
Dans un home d'enfants, voisin de White Houses Road, la directrice, consternée, montre au policier plusieurs bouts de papier que les pensionnaires ont trouvés un matin du mois de juillet dans le dortoir. Sur ces papiers, des écritures enfantines : «Nous tuons, attention ! Nous avons tué William ! Faites attention, espèces de bâtards ! Je tue... je reviens ! Vous êtes idiots !»
«Un graphologue identifie les deux écritures : celle de Krystie James et celle de Pamela Collins.
Larmoyante, échevelée, la maman de William, le premier des petits garçons étranglés, raconte :
«Oui, quand je suis arrivée devant la maison en ruine, c'est Krystie James qui m'a montré un trou dans le mur : «C'est par là qu'il faut passer, m'a-t-elle dit, et vous allez trouver William.» Le lendemain, elle est venue chez moi et m'a demandé à le voir. Je lui ai répondu : «Mais il est mort...» Elle s'est mise à rire : «Je sais. C'est le cercueil que je voudrais voir.»
Vers le milieu du mois d'août, les fibres de laine grise trouvées sur le cadavre du petit William, que l'on a conservées par hasard, et celles prélevées sur la robe de Krystie James s'avèrent identiques. Le détective Bramley se décide à faire incarcérer l'enfant. La mère édentée jette dans une petite valise les quelques effets de sa fille, y compris la fameuse robe grise que le détective saisit au passage :
«Non. Ça, je le garde : pièce à conviction.»
Pas un instant, l'enfant toujours ravissante et charmeuse ne paraît effrayée par l'énorme machine policière et judiciaire dans laquelle elle est entraînée. Et, bien sûr, elle affirme n'avoir jamais, ni de près ni de loin, participé aux meurtres de ses deux petits compagnons.
C'est alors que le policier interroge enfin son amie Pamela Collins, revenue tout exprès de colonie de vacances. (A suivre...)


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