Dans les quartiers de la cité Sellier, Bois des Pins, Hoggar, les Oliviers, Belkacem-Amani, Anjou, les citoyens ont exprimé leur ras-le-bol face au «mépris des responsables de la Sonelgaz». Deux coupures d?électricité de 16 heures par jour ont mis les habitants de ces quartiers dans une colère indescriptible. Plongés dans le noir absolu, dimanche dernier jusqu?à 7 heures de la journée suivante puis du mardi à 14h45 jusqu?à mercredi matin, ces citoyens ne savent plus à quelle porte frapper. Le sit-in, qui devait être organisé mardi après la prière du maghreb devant le siège de l?APC, a été reporté à la dernière minute. Il est programmé pour l?après-midi de jeudi «si rien n?est fait d?ici à là», dira un citoyen. Les coupures du courant électrique sont sur toutes les lèvres dans ces quartiers. On estime que c?est la politique du «deux poids, deux mesures». En effet, les habitants attestent que plusieurs localités de l?Algérois n?ont pas été touchées par cette opération de délestage comme Didouche-Mourad, Hussein-Dey, Bachedjarah et Bouzaréah, alors que dans d?autres, à l?instar de Baraki, Kouba, Gué de Constantine ou Chevalley et Bab Ezzouar, les coupures d?électricité varient entre 15 minutes et une heure. Nos interlocuteurs ajoutent que les habitations situées aux quartiers Laperrine et la placette El-Qods, n?ont été pénalisées par les coupures d?énergie que durantune heure, de 21 h à 22 h dans la nuit de mardi. Plusieurs commerçants de ces localités ont fait appel à des camions frigorifiques pour stocker leurs marchandises périssables (lait, yaourt, fromages, etc.) Les ménages, eux non plus n?ont pas été épargnés. Les pompes à eau des deux immeubles sont à l?arrêt faute de courant électrique, ce qui pénalise lourdement les habitants.