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Patrimoine oral
Richesse et diversité
Publié dans Info Soir le 17 - 04 - 2011

Rencontre n L'Association des amis de la Rampe Louni-Arezki a initié, hier, une journée thématique sur le patrimoine linguistique oral algérois.
Lors de son intervention à cette journée abritée par le palais El-Minzah face au mausolée Sidi Abderrahmane, à La Casbah d'Alger, l'universitaire Khaoula El-Ibrahimi, une sociolinguiste, a fait savoir que le patrimoine linguistique algérien représente, aussi bien par sa diversité que par sa richesse, l'importance et la spécificité des langues parlées en Algérie. D'où, estime-t-elle, la nécessité de mener un travail de sauvegarde, car toutes ces langues font partie de l'oralité et, en conséquence, du patrimoine immatériel qui définit l'identité authentiquement algérienne.
Khaoula El-Ibrahimi, pour qui les langues parlées en Algérie, qu'elles soient amazighes ou dérivées de l'arabe, constituent un inestimable patrimoine culturel, caractérisé par ses richesses particulières, son accent propre et sa poésie citadine chantante et d'autres éléments qui lui sont spécifiques, a, en outre, expliqué que «l'oralité qui caractérise le patrimoine linguistique algérien, a servi de refuge aux populations autochtones durant la période coloniale, qui l'ont transmise dans une forme de résistance pour se démarquer de l'occupant et imposer leur identité». Pour étayer sa thèse, l'universitaire a cité des exemples, à savoir des contes populaires, les bouqalate, le melhoun (poésie populaire) et le hawfi (poésie féminine, puisée du patrimoine andalou)…
L'intervenante, qui fait appel à une préservation, une pérennisation et une promotion tous azimuts de cette richesse vivante qu'est l'oralité, en élaborant des ouvrages, des dictionnaires ou même des encyclopédies consacrés à ce patrimoine, a déploré cependant le fait que ce patrimoine est stéréotypé, voire stigmatisé par certains esprits réducteurs, et de mettre l'accent sur ce capital patrimonial linguistique. «Le dialecte algérien, dans sa diversité, est l'expression d'un besoin, celui d'exprimer différents sentiments ou de véhiculer des émotions.» «Les langues parlées aux quatre coins de l'Algérie sont des langues grâce auxquelles le peuple a réussi à exprimer ses sentiments à travers les différentes étapes de l'histoire qu'il a vécues : ce sont des langues qui ont évolué en même temps que l'évolution de la vie quotidienne», a ajouté Mme Khaoula El-Ibrahimi qui regrette que l'école et la famille aient failli à leur devoir, celui de garantir et transmettre ce legs ancestral. «Les principales institutions sociales, comme la famille et l'école, ont failli à leur mission de transmission du patrimoine linguistique après l'indépendance, notamment, avec l'apparition d'une opposition entre la langue maternelle et celle du maître d'école, considérée comme la vraie langue», a-t-elle expliqué.
Notons que la journée d'étude d'hier, portant sur le thème «Prose et poésie dans la langue parlée d'Alger», n'est que le début d'une série de conférences sur le patrimoine algérien, aussi bien matériel qu'immatériel.
Selon les organisateurs, ces rencontres se présentent comme «une manière de contribuer à la restitution de la mémoire en vue de l'entretenir pour les générations futures en leur confiant ce patrimoine auquel elles doivent être initiées pour en prendre soin».


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