Ce salon qui a ouvert ses portes hier et qui sera clôturé aujourd'hui à l'office Riad El-Feth a été marqué par l'absence des organismes d'appui à la création d'entreprises (Ansej, Cnac, Angem, Anem).Interrogé par InfoSoir sur les raisons de cette absence, l'organisateur Ali Belkhiri a répondu : «Comme dans la tradition, j'ai adressé des invitations à ces institutions publiques chargées d'encadrer les jeunes qui désirent créer leurs propres entreprises ainsi qu'au ministère de l'Enseignement et de la Formation professionnels, mais ils n'ont pas répondu à ma demande.» «C'est normalement à eux qu'il faut poser cette question !», a-t-il encore ajouté. Plusieurs jeunes diplômés présents au salon ont été surpris également par l'absence des opérateurs téléphoniques Djezzy et Mobilis ainsi que Algérie Télécom et Algérie Poste. «C'est bizarre j'ai moi-même lu l'annonce d'Algérie Télécom et Algérie Poste sur tous les sites Internet», a déclaré Fayçal, ingénieur en Télécommunications, sorti de l'université de Bab Ezzouar en 2010. M. Belkhiri a ajouté en tentant d'expliquer ce manquement : «Ce salon coïncide avec celui de l'informatique, de la bureautique et de la communication et peut-être que ces organismes ont éprouvé des difficultés à se présenter aux deux salons à la fois.» Le conférencier expliquera, en outre, que certaines entreprises n'ont pas pu prendre part à cette édition car elles ont rencontré des problèmes à la douane. Ali Belkhiri qui s'est montré très optimiste quant à la réussite de ce salon au profit de beaucoup de jeunes demandeurs d'emploi, a mentionné également qu'il vise à organiser des salons régionaux, notamment à Sétif et à Oran. Il envisage également de lancer des salons spécialisés pour quelques corps de métiers, notamment pour des ingénieurs, des biologistes… à compter de l'année prochaine. Parmi les entreprises ayant participé à cette manifestation, il y a lieu de citer, entre autres, l'opérateur téléphonique Nedjma, le groupe Cevital, SNC Lavalin, Air Algérie, l'Institut Ibn Rochd... Un tour au niveau de leurs stands, nous a permis de remarquer une affluence importante de jeunes en quête d'un emploi stable et qui corresponde à leur spécialité. «Peu importe ! l'essentiel c'est de trouver un travail», lance une jeune fille spécialisée en langues. «Un CV et après ? Cela ne veut rien dire ! Toutes les sociétés exigent de l'expérience et puis il faut avoir des connaissances...» «Plus de 2 000 visiteurs ont été recensés durant les premières heures de l'ouverture», a indiqué M. Belkhiri. Plus d'une centaine de CV ont déjà été déposés pratiquement au niveau de chaque entreprise juste après l'ouverture du salon.