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Théâtre / «Le rêve du père»
Le Printemps arabe, vu autrement
Publié dans Info Soir le 23 - 04 - 2011

Scène n La générale de la pièce Le rêve du père a été donnée, jeudi, au Théâtre national.
Ecrite et mise en scène par Hamma Meliani, la pièce est une production du Théâtre national, dans le cadre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011».
S'inspirant de l'actualité des sociétés musulmanes, la pièce évoque l'implication ou l'ingérence des puissances occidentales auxquelles s'ajoutent les intentions sionistes, dans la politique intérieure des pays musulmans. Le but est de piller le pétrole de ces pays en y créant des conflits et en y semant le trouble et le chaos.
Elle dénonce le rôle hypocrite et l'impuissance des Nations unies, les plans machiavéliques du Congrès américain, la sournoiserie du G8, les crimes de la CIA et le complot du Mossad.
La pièce parle des manipulations politiques et des bouleversements qui secouent et déchirent le monde musulman, et elle exprime, par ailleurs, l'angoisse, l'amour et le combat du petit peuple pour un monde meilleur.
«C'est le drame des êtres lucides victimes de l'impuissance des nations à exister librement», nous dira le metteur en scène. En d'autres termes, la pièce est une fresque politique. Sur le plan de la forme, c'est-à-dire celui du travail de la mise en scène, elle se révèle simplement élémentaire. S'agissant de la scénographie, la pièce ne se montre en effet pas prétentieuse. Le décor n'est composé que d'accessoires scéniques, essentiels à la représentation. La scène est presque vide, rien que des objets composant, ici et là, l'espace scénique, mais en même temps le précisant ou le résumant.
Notons que la pièce est organisée en plusieurs tableaux. Chacun renvoie à un type d'espace. Pour reconnaître l'espace où l'action se déroule et l'identifier, le metteur en scène utilise, en toile de fond, un écran sur lequel est projeté le descriptif de l'endroit : l'on est tantôt dans une cellule de prison tantôt dans le désert… Cette projection vidéo confère à l'espace scénique qui semble évoluer dans une abstraction quelque peu déroutante, une matérialité et une visibilité permettant au public de se situer par rapport aux agissements des protagonistes. Les accessoires viennent alors s'ajouter à cette projection vidéo, complétant ainsi la scène en lui accordant sa valeur spatiale, son caractère, ses reliefs et ses volumes. Cela a permis aux comédiennes et comédiens d'évoluer instantanément, de progresser sans interruption, passant d'un tableau à l'autre suivant le schéma dans lequel chacun se révélera. Dans ce jeu fluide et spontané, l'interprétation s'est avérée aussi bien démonstrative que judicieuse. Elle a adhéré à l'esprit de la pièce. Le jeu a été également bref et direct. Pas de place ni à l'échange long et fastidieux ni aux discours éloquents et creux. Tout est mesuré, dit de la manière qu'il fallait.
La pièce présentée au public s'inscrit dans le théâtre de la rupture. «C'est du théâtre de la rupture. C'est également un théâtre réaliste, engagé. Tout ce qu'on fait est un engagement. L'écriture est un acte politique», nous dira-t-il, avant d'ajouter : «C'est également un théâtre d'éveil. C'est pour faire prendre conscience aux gens de ce qui se passe actuellement dans le monde musulman.»
Notons que cette pièce sera programmée ce samedi, à 16h et les dimanche, lundi et mardi à 19h au TNA.


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