Silvana Koch-Mehrin, chef de file des libéraux allemands au Parlement européen, est l'objet d'un nouveau scandale de plagiat. Elle est accusée d'avoir pillé beaucoup d'auteurs pour écrire son doctorat. Ce sont les web-activistes de «VroniPlag Wiki», une plateforme spécialisée dans la chasse au plagiat, qui ont révélé, hier, l'affaire. Très vite, la Frankfurter Rundschau, version électronique du plus important journal de Frankfurt, a repris l'information. Selon le site Vroniplag Wiki, 56 pages, soit 28% du total de la thèse de Koch-Mehrin sont plagiées. Un communiqué publié sur la plateforme déclare : «Etant donné le nombre de passages repris mot pour mot, et ce, tout au long de la thèse, tout laisse conclure qu'il ne s'agit pas d'inadvertance, et que les passages de la thèse ont été consciemment recopiés. Un nombre considérable de sources extérieures auraient été transposées, et ne seraient pas (ou pas assez) signalées comme des citations.» Silvana Koch-Mehrin a soutenu sa thèse en 2 000 à l'université d'Heidelberg. Si l'université d'Heidelberg décidait de lui retirer son titre de docteur, ce serait un coup porté à ses ambitions au sein de son parti, le FDP. L'université devrait terminer ses vérifications à la mi-mai, juste avant le congrès du parti. En interne, cette concomitance est mal vécue.