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Un problème culturel
Publié dans Info Soir le 09 - 05 - 2011

Réalité n En dépit de l'évolution et des mutations qu'a connues notre société, on peut affirmer sans exagérer que la culture florale demeure étroitement liée aux occasions heureuses.
Un constat que nous avons confirmé auprès de quelques fleuristes interrogés à cet effet. Pour aâmi Mohamed fleuriste depuis les années 70 à Alger, «la société a bel et bien changé. Mais certaines traditions sont toujours aussi présentes, surtout à l'occasion des cérémonies de fiançailles et les cortèges nuptiaux. Ce sont là les deux événements phare où les dépenses pour les décorations florales peuvent dépasser les 10 000 DA».
L'importance des fleurs dans notre vie n'est plus à démontrer. Les spécialistes parlent d'une influence très bénéfique sur le moral et la condition physique de l'individu. Une qualité qui n'est pas prise en considération dans notre vie quotidienne par ignorance ou par manque de moyens.
Pour les professionnels du métier, le manque en pépinières locales à même d'encourager la production de fleurs ralentit la vulgarisation d'une culture florale. Un obstacle aussi pour une réduction des prix et une plus grande accessibilité des classes moyennes et démunies à ce prestigieux produit.
Pour les investisseurs, qui se sont lancés dans ce genre de culture, des contraintes d'ordre climatique et les maladies des plantes ont eu raison de leur volonté. Ces facteurs sont à l'origine de pertes considérables étouffant tout développement de ce secteur qui souffre déjà d'un manque flagrant de main-d'œuvre qualifiée. A cela s'ajoutent les difficultés financières auxquelles vient se greffer la cherté des matières premières nécessaires à ce genre de plantations. Il s'agit entre autres de serres en verre, d'engrais et de pesticides.
Les producteurs sont confrontés, donc, à un ensemble de difficultés augurant le pire, d'autant que les autorités publiques ne s'investissent pas dans cette direction. Pour preuve, le métier de fleuriste continue à se perpétuer de père en fils sans aucune formation. On le voit tout de suite d'ailleurs chez les jeunes fleuristes, qui manquent terriblement de créativité.
En effet, si sous d'autres cieux, ils redoublent d'ingéniosité et de créativité, chez nous les bouquets s'assemblent et se ressemblent. A l'exception de quelques-uns, des passionnés, la confection des bouquets de fleurs n'obéit à aucune norme.
C'est de la pure improvisation. Et même si le bouquet n'est pas à son goût, le client n'a d'autre choix que de s'incliner face à la beauté des fleurs.


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