Résumé de la 3e partie n Lyes attend Toufik à la sortie du collège. Il l'agresse, lui faisant éclater la narine. Toufik répond à ses coups. On appelle Dalila. — Vite, tes cousins se battent pour toi ! Elle arrive, en tremblant. Pendant ce temps, Lyes est parvenu à reprendre le dessus. Il a terrassé Toufik et le bourre de coups de pied et de poing. Le garçon a le visage en sang, les vêtements déchirés. — Je vais te tuer ! crie Lyes. Toufik est mal en point, mais il crâne. — C'est moi qui vais te tuer ! Dalila, effrayée par le visage ensanglantée de Toufik, crie : — Arrêtez ! Arrêtez ! Comme Lyes continue à frapper, elle se jette sur lui et le tire par la chemise. — Arrête ! — Je vais lui apprendre ce qu'est un homme ! — Tu lui fais mal ! — Je vais le tuer ! Alors, la jeune fille s'écrie : — Brute ! Brute ! Surpris par la réaction, Lyes lâche son adversaire et se relève. Il regarde Dalila avec colère, il a envie de lui dire que c'est pour elle qu'il agit de la sorte, mais il ne dit rien. Il se retourne vers Toufik qui se relève et lâche. — Que je ne te retrouve plus sur mon chemin ! Et il s'en va. Dalila se précipite vers Toufik. Elle l'aide à se relever. — Il t'a blessé ! — Laisse, dit Toufik, ce n'est rien. Il se retourne vers les filles et les garçons attroupés. — Il n'y a rien à voir, allez-vous-en ! Comme les jeunes gens hésitent à s'en aller, il fait, vers eux, un pas menaçant. — Partez maintenant ! Ils reculent aussitôt et s'en vont. Dalila, elle, reste. Elle s'approche de lui, lui tend son mouchoir et lui dit, affectueusement : — Essuie-toi ! Il prend le mouchoir et s'essuie. Dalila lui prend son cartable. Il tend la main pour le reprendre. — Non, je le porte. Je rentre avec toi. — Je vais le tuer ! — Je ne veux pas que tu te battes avec lui ! Je ne veux pas que tu sois une brute, comme lui, non vraiment, je ne veux pas ! Il la regarde, surpris. — Bon, je ferai comme tu voudras ! — Je dirai à ma mère ce qui s'est passé, elle en parlera à la mère de Lyes ! — Non, ne te mêle pas de cela ! C'est une affaire d'hommes ! (A suivre...)